La principale voie qui mène, à partir du pont du quartier Gbakono secteur n°2, au cimetière municipal de Gaoua est devenue impraticable. Pour résoudre un tant soit peu, le calvaire que rencontrent les usagers de cette voie, les jeunes du quartier à travers une œuvre volontaire, bouchent les trous à l’aide de cailloux afin de permettre une bonne circulation routière.
Munis des pelles, des pioches les jeunes du quartier Gbakono sont en plein travaux de réhabilitation de la route qui mène du pont au cimetière municipale de Gaoua. A travers cet acte, les jeunes entendent réduire les souffrances que vit la population pendant la saison pluvieuse. Pour Carlos A. DA le porte parole de ses jeunes volontaires, cette route qui mène jusqu’au cimetière nécessite d’être revue. « Étant habitant de la zone, nous nous sommes concertés, au regard de l’état dégradante de la voie pour faire quelques chose afin de faciliter le trafic sur cette voie. C’est vrai que ici nous sommes dans la zone dite non lotie mais il le fallait» a-t’il expliqué.
Avant le début des travaux, les jeunes du quartier ont jugé bon de rencontrer les autorités communales pour les expliquer l’état de cet axe. Celles-ci les ont fait savoir qu’elles ne pourront pas les aider financièrement mais qu’ils peuvent seulement les aider en annulant certaines taxes, notamment le tarif de stationnement de la benne, l’annulation du tarif sur les agrégats qu’ils ramassent pour boucher les trous et aussi en les donnant des pioches. Cette action nécessite pourtant des moyens financiers; et pour atteindre leur objectif, les jeunes ont misé sur le volontariat « Il n’y a pas de cotisation à cet effet, chacun donne selon ses moyens. Les usagers de la route, ceux qui comprennent le sens de cet acte nous accompagnent aussi avec le peu de moyen qu’ils ont et c’est avec cette sommes d’argent reçue des personnes de bonne volonté que nous mettons du carburant dans les bennes pour ramasser du gravillon » a décrit le porte parole en guise de solution trouver pour résoudre le problème.
Parmi ces jeunes qui travaillent sur cette route, il y a d’autres qui possèdent des tricycles, ils offrent gratuitement leur tricycles pour le ramassage des gravillons. « Nous utilisons le peu de moyen que chacun donne pour mettre du carburant dans leur taxi-moto et il faut signaler, il y a Gnama Ladji, un opérateur économique il fait de son mieux pour nous accompagner avec des bennes et du carburant» a précisé Carlos A.Da.
Les travaux avancent mais il reste beaucoup à faire, afin de venir à bout du calvaire de la population et les jeunes lancent un appel à l’aide aux autorités communales et aux personnes de bonne volonté.
Victorien DIBLONI (correspondant)