A l’occasion de la journée internationale de la paix, le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD), a tenu une conférence de presse le mardi 21 septembre 2021, à Ouagadougou. L’objectif était de rappeler les autorités Burkinabè et l’ensemble des citoyens, la nécessité d’œuvrer dans l’unité, pour la consolidation de la paix.
Depuis 2015, le Burkina Faso traverse des moments difficiles à cause des attaques terroristes, et les tensions intercommunautaires. Ainsi, la paix est devenue l’oiseau rare recherché par tous les Burkinabè. Conscient de la gravité de la situation, le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD), veut apporter sa contribution à travers des interpellations à l’endroit des gouvernants et tous les acteurs de la paix et du développement. C’est pourquoi dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la paix tenue ce 21 septembre 2021, les premiers responsables du CGD se sont exprimés face aux journalistes sur l’urgence d’un retour rapide à la paix, la stabilité et du bon vivre ensemble.
Selon les conférenciers, dans la conjoncture socio-politique et socio-économique actuelle, le rôle des gouvernants, des élus nationaux et locaux, ainsi que de tous les citoyens attachés aux valeurs du vivre ensemble, est de faire un sursaut patriotique pour consolider la gouvernance démocratique. « Devant les préoccupations sécuritaires et de bonne gouvernance, le CGD interpelle les différents acteurs du processus de réconciliation nationale à une synergie réflexive pour consolider la démocratie, l’unité nationale, la paix et la cohésion sociale, et la construction de l’Etat-nation. Cela s’accompagne nécessairement du respect de la laïcité de l’Etat, qui impose le respect de toutes les confessions religieuses, des minorités ethniques et linguistiques », a déclaré Pr Serge Théophile Balima, principal conférencier.
A l’en croire, l’unité nationale et la solidarité restent des conditions indispensables à la réalisation de la paix et la construction de l’Etat-nation. C’est pourquoi, il pense que tous les Burkinabè, sans exception, doivent œuvrer à la stabilité des institutions et à la qualité d’une gouvernance apaisée dans une démocratie qui soit nécessaire au juste ordonnancement des rapports sociaux.
Michel CABORE