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Interdiction de manifestation ce dimanche au Niger par le gouvernement. Un mouvement organisé par des organisations de la société civile contre la loi de finances 2018 qu’elles jugent “antisociale”.
Les autorités de Niamey évoquent des ‘‘raisons de sécurité”. L’arrêt justifie l’interdiction par “des menaces sérieuses et pertinentes qui planent sur la capitale” et “au regard des récentes attaques terroristes commises dans ses environs immédiats” le 13 mars dernier.
Depuis octobre 2017, date de la préparation du budget 2018, un collectif de la société civile et l’opposition politique organisent régulièrement des manifestations à Niamey et dans les grandes villes du pays pour demander “l’abrogation” de cette loi de finances.
« Sachant qu’un tel rassemblement constitue une cible privilégiée, nous ne saurons garantir la sécurité d’un tel événement ».
Ils reprochent au gouvernement d’avoir créé de nouvelles taxes et de nouveaux impôts qui vont “presser le peuple”, et surtout d’avoir “accordé des cadeaux fiscaux d’une trentaine de millions d’euros” aux compagnies de téléphonie.
Ils demandent au gouvernement de révoquer ce budget qui rendra selon eux la vie encore plus insupportable pour les pauvres.
Le ministre des Finances, Hassoumi Massoudou, avait affirmé fin février que, contrairement à ce qu’avancent ses détracteurs, le budget 2018 ne contient “pratiquement aucune mesure” affectant “les campagnes”, où vivent 8 0% des 20 millions de Nigériens, en majorité pauvres.
Le 12 mars, trois gendarmes nigériens ont été tués par “des éléments terroristes” à Goubé, un village situé à une quarantaine de km au nord de Niamey. Il s’agissait de la première attaque “terroriste” du genre perpétrée si proche de la capitale nigérienne
avec AFP
Les autorités de Niamey évoquent des ‘‘raisons de sécurité”. L’arrêt justifie l’interdiction par “des menaces sérieuses et pertinentes qui planent sur la capitale” et “au regard des récentes attaques terroristes commises dans ses environs immédiats” le 13 mars dernier.
Depuis octobre 2017, date de la préparation du budget 2018, un collectif de la société civile et l’opposition politique organisent régulièrement des manifestations à Niamey et dans les grandes villes du pays pour demander “l’abrogation” de cette loi de finances.
« Sachant qu’un tel rassemblement constitue une cible privilégiée, nous ne saurons garantir la sécurité d’un tel événement ».
Ils reprochent au gouvernement d’avoir créé de nouvelles taxes et de nouveaux impôts qui vont “presser le peuple”, et surtout d’avoir “accordé des cadeaux fiscaux d’une trentaine de millions d’euros” aux compagnies de téléphonie.
Ils demandent au gouvernement de révoquer ce budget qui rendra selon eux la vie encore plus insupportable pour les pauvres.
Le ministre des Finances, Hassoumi Massoudou, avait affirmé fin février que, contrairement à ce qu’avancent ses détracteurs, le budget 2018 ne contient “pratiquement aucune mesure” affectant “les campagnes”, où vivent 8 0% des 20 millions de Nigériens, en majorité pauvres.
Le 12 mars, trois gendarmes nigériens ont été tués par “des éléments terroristes” à Goubé, un village situé à une quarantaine de km au nord de Niamey. Il s’agissait de la première attaque “terroriste” du genre perpétrée si proche de la capitale nigérienne
avec AFP