Situation sécuritaire au Burkina Faso : Abraham Badolo demande la démission du Chef d’Etat major des armées

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L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP), s’insurge contre les différentes attaques que connait le Burkina Faso depuis un certain temps. Les premiers responsables de cette structure disent constater que les tenants du pouvoir en place n’ont toujours pas de solutions adéquates. Suite à l’attaque de l’Etat-major, le président de l’alliance Abraham Badolo, demande la démission du chef d’état-major, du ministre de la défense et du directeur des renseignements. Au cours d’un point de presse ce 28 mars 2018, l’ADP propose des solutions pour venir à bout de la situation de crise.

« L’heure est grave » signale Abraham Badolo responsable de l’alliance pour la défense de la patrie après avoir passé en revue les différentes attaques terroristes qu’à connu le Burkina Faso. Face à un bilan lourd, il dénote l’inefficacité de la réponse apportée par le gouvernement de Paul KabaThieba à la situation généralisée d’insécurité et du terrorisme. Aujourd’hui la population subie la psychose à cause des différentes attaques à en croire le premier responsable de l’ADP. L’avenue Kwamé Nkrumah devient désert, les citoyens ont peur des lieux publics. Pour cette raison l’ADP propose au chef de l’Etat de prendre conseil auprès de l’ancien président Blaise Compaoré pour résoudre le problème de l’insécurité.

Abordant le sujet de la dernière attaque terroriste à Ouagadougou Abraham Badolo précise que l’attaque de l’état-major a révélé que les fils et filles du pays sont en situation d’extrême insécurité. Le chef d’état-major, le ministre de la défense et le directeur des renseignements doivent rendre leur démission a souligné le responsable de l’ADP. Il ajoute que le parti en place doit arrêter la chasse aux sorcières et travailler pour le bien être de la société burkinabè. Sur le plan économique le pays en pâti car les investisseurs étrangers refusent de placer leurs fonds dans un pays qui connait des problèmes d’insécurité. Sur la question de savoir si l’ADP est financée par un quelconque parti pour critiquer le régime en place, elle déclare que l’alliance fonctionne sur fond propre et n’a besoin du soutien de qui que ce soit.

A cette rencontre avec les Hommes de médias, l’ADP a déploré plusieurs autres faits. Il s’agit entre autre de la sortie de la structure Brassard noir qui exige la suspension du Congrès pour la Démocratie et le Progrès. Selon eux, le premier responsable du Brassard Noir, fait des sorties médiatiques sous forme cagoulées. Ce dernier comme l’indique l’alliance est conseiller municipal du parti au pouvoir dans la localité de Loumbila. Elle se pose alors la question de savoir à quelles fins Boukary Conombo utilise sa casquette de responsable de la société civile pour divulguer des messages politiques à un adversaire politique.

Mireille Bailly (stagiaire)

 

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