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Son étoile a considérablement pâli, mais l’ex-enfant chéri d’Abdoulaye Wade croit toujours en son destin présidentiel. Il jouera son va-tout en 2019.
«Lorsque je parcours le pays, ce que les Sénégalais me disent est très clair : “Macky, le problème ; Idy, la solution !” » Selon plusieurs de ses proches aujourd’hui en rupture de ban, la modestie n’a jamais été le principal trait de caractère d’Idrissa Seck, le président du parti Rewmi, même si lui-même l’assure : « J’attendrai humblement les suffrages au soir de l’élection. »
Cette élection, c’est la présidentielle de février 2019. Et de l’avis général, au Sénégal, Idrissa Seck y jouera son va-tout. Si, à 58 ans, l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade peut toujours espérer, en cas d’insuccès, faire un come-back en 2024, bien rares sont ceux qui lui prédisent la capacité d’être élu à la tête de l’État après un troisième échec successif (après ceux de 2007 et 2012), et alors qu’une nouvelle génération de leaders politiques se presse déjà à la porte.
Sûr de lui
« Idrissa Seck n’a plus la capacité de peser seul. Aux législatives de 2017, il en était réduit à se diluer au sein d’une coalition de l’opposition qui n’a réuni que 11 % des suffrages, tacle un conseiller du président Macky Sall. Idy se rêvait numéro un : il est devenu numéro rien. »
« Le risque que Macky Sall l’emporte au premier tour est de zéro », rétorque l’intéressé, même lorsqu’on lui fait remarquer que la majorité présidentielle totalisait 49,5 % des suffrages aux dernières législatives. « Quand vous écoutez les Sénégalais, la probabilité que Macky perde 10 % à la prochaine présidentielle est largement supérieure à l’hypothèse qu’il gagne le pourcent qui lui permettrait de passer au premier tour », veut croire l’ancien maire de Thiès.
Idrissa Seck en est sûr : ses compatriotes attendent impatiemment une troisième alternance, dont il aimerait bien être le bénéficiaire. Et de citer les propos qu’il leur attribue, après plusieurs mois de tournée dans le pays profond : « Nous sommes fatigués, nous souffrons, nous nous sommes trompés en 2012… Cette fois-ci, nous ne voulons pas d’un président par défaut ! »
«Lorsque je parcours le pays, ce que les Sénégalais me disent est très clair : “Macky, le problème ; Idy, la solution !” » Selon plusieurs de ses proches aujourd’hui en rupture de ban, la modestie n’a jamais été le principal trait de caractère d’Idrissa Seck, le président du parti Rewmi, même si lui-même l’assure : « J’attendrai humblement les suffrages au soir de l’élection. »
Cette élection, c’est la présidentielle de février 2019. Et de l’avis général, au Sénégal, Idrissa Seck y jouera son va-tout. Si, à 58 ans, l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade peut toujours espérer, en cas d’insuccès, faire un come-back en 2024, bien rares sont ceux qui lui prédisent la capacité d’être élu à la tête de l’État après un troisième échec successif (après ceux de 2007 et 2012), et alors qu’une nouvelle génération de leaders politiques se presse déjà à la porte.
Sûr de lui
« Idrissa Seck n’a plus la capacité de peser seul. Aux législatives de 2017, il en était réduit à se diluer au sein d’une coalition de l’opposition qui n’a réuni que 11 % des suffrages, tacle un conseiller du président Macky Sall. Idy se rêvait numéro un : il est devenu numéro rien. »
« Le risque que Macky Sall l’emporte au premier tour est de zéro », rétorque l’intéressé, même lorsqu’on lui fait remarquer que la majorité présidentielle totalisait 49,5 % des suffrages aux dernières législatives. « Quand vous écoutez les Sénégalais, la probabilité que Macky perde 10 % à la prochaine présidentielle est largement supérieure à l’hypothèse qu’il gagne le pourcent qui lui permettrait de passer au premier tour », veut croire l’ancien maire de Thiès.
Idrissa Seck en est sûr : ses compatriotes attendent impatiemment une troisième alternance, dont il aimerait bien être le bénéficiaire. Et de citer les propos qu’il leur attribue, après plusieurs mois de tournée dans le pays profond : « Nous sommes fatigués, nous souffrons, nous nous sommes trompés en 2012… Cette fois-ci, nous ne voulons pas d’un président par défaut ! »