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L’étude porte sur près de 480 000 personnes, qui ont répondu à des questions pour savoir si elles étaient « socialement isolées » (combien de personnes elles voyaient, à quelle fréquence elles sortaient) et si elles se sentaient seules. »L’isolement social et le sentiment de solitude sont associées à un risque plus élevé d’infarctus grave du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral », écrivent les chercheurs finlandais dans la revue médicale Heart.
« L’isolement social semble rester un facteur de risque de mortalité.Revue médicale Heart, Chercheurs finlandais
L’originalité de cette étude est d’isoler ce facteur des autres. En effet, vivre seul va souvent de pair avec d’autres risques pour le coeur, comme un mode de vie peu sain (tabagisme, alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique), une mauvaise santé mentale, et la pauvreté
En excluant ces autres risques, vivre seul augmente ainsi la mortalité de 32% après un infarctus ou un AVC.
Une personne sur trois se sent seule; elle n’a pas de voisin à qui parler. Pour celles-ci, le cancer est plus menaçant que pour les personnes ayant de nombreuses interactions sociales.
L’importance du contact physique
Selon une étude menée par des scientifiques américains, le contact physique personnel libère de l’oxytocine, de la vasoprine et de la dopamine dans le corps. Ces hormones diminuent le stress, réduisent la douleur et augmentent le plaisir. De plus, leur effet semble durable: non seulement au moment du contact personnel, mais aussi à plus long terme, ces hormones aident à lutter contre le cancer du sein ou la douleur.
Avantages cachés jusque-là ignorés de la solitude
Alors que beaucoup de spécialistes dans les domaines de la psychologie, de la biologie et de la médecine sont en train d’alerter des dangers de la solitude, cette étude semble plutôt amuser les scientifiques de l’Université d’État de New York qui ont découvert que « prendre du temps pour soi renforcerait la santé mentale grâce au processus de créativité ».
À son tour, comme le rappellent les chercheurs, « la créativité réduit le stress et aide notre cerveau à fonctionner avec une efficacité optimale, en créant la quantité nécessaire de dopamine, cette molécule qui transmet des informations entre les neurones ».