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Si le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou s’est rendu à l’hémicycle le mardi 10 avril 2018 c’est pour répondre à la question orale avec débat que le président du groupe parlementaire MPP, Lassiné Ouattara lui a posé. La question se résume ainsi qu’il suit : « L’une des stratégies de lutte retenue par le gouvernement contre le terrorisme qui sévit dans le Sahel burkinabè est l’accélération du développement socio-économique du Sahel à travers le Programme d’urgence du Sahel (PUS). Sachant que l’obscurantisme est un terreau fertile au développement de l’extrémisme. L’information et la culture générale apparaissent comme une des solutions ; d’où l’importance des médias. Quel est l’état des lieux de la couverture médiatique dans les zones rouges notamment le Sahel ? Le programme d’urgence du Sahel comporte-t-il un volet couverture médiatique ? ». En réponse à ces interrogations du député, le ministre de la communication a commencé en rappelant les trois axes du PUS qui sont : l’amélioration et l’accès aux services sociaux de base et la résilience des populations, l’amélioration de la gouvernance locale ; et le renforcement de la sécurité des biens et des personnes. Il confie que le programme en question doit couvrir la période 2017- 2020 avec un coût total estimé à 414,9 milliards de francs CFA. Lancé le 3 août 2017 à Tongmahel, le ministre de la communication a évalué les investissements réalisés sur une période de huit mois, à 81,30 milliards de francs CFA. Il rappelle que pour la mise en œuvre du programme, son département joue un rôle clé. Il confie qu’il doit mener des actions pour une meilleure appropriation et une meilleur visibilité du PUS auprès des bénéficiaires en concertation avec le ministère en charge des finances ; ministère de tutelle du programme.
Selon ses explications, son département a réalisé une dizaine de productions audiovisuelles reprises par les télévisions publiques comme privées. Il a assuré une couverture médiatique de toutes les visites de chantier et les autres missions effectuées dans le cadre du PUS a-t-il soutenu. Remis Fulgance Dandjinou tout en citant les actions de médiatisation réalisées pour permettre aux bénéficiaires de s’approprier le programme, il reconnait par la même occasion qu’à la date d’aujourd’hui, le cap n’est pas encore mis véritablement sur le comité de pilotage du PUS qui selon ses dires est toujours géré directement par le secrétariat d’Etat. Il indique que c’est la raison pour laquelle la véritable stratégie de communication est en voie de finalisation. Le ministre de la communication rappelle la stratégie doit prendre en compte deux axes particuliers que sont les actions de communication en direction des élus locaux, des leaders communautaires et religieux et les actions en direction des populations bénéficiaires, des actions et des retombées du PUS. D’après l’invité de l’hémicycle, l’action du ministère dont il a la charge, sera d’accompagner l’unité de coordination du PUS dans une meilleure appropriation collective de programme. Il s’agira donc véritablement de rendre le visible pour les populations, ce qui est effectivement fait à ce niveau a-t-il souligné.
Mis à part, la stratégie de communication qui sera mise en exécution bientôt pour permettre aux populations de savoir ce qui est fait en matière de mise en œuvre du Programme d’urgence du Sahel, le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou est revenu également sur les zones de couverture médiatique des médias d’Etat à savoir la télévision nationale, la radio nationale, la radio rurale et le quotidien d’Etat Sidwaya ; les actions à entreprendre dans les jours à venir afin que ces médias puissent couvrir le maximum de localité voir toutes.
Thierry KABORE(collaborateur)
