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Selon le SYNTAS et le comité CGT-B, la plateforme revendicative minimale transmise aux autorités n’a pas connu un examen sérieux. Ils en veulent pour preuve la nonapplication du protocole d’accord entre le gouvernement et la coordination des syndicats de l’éducation sur la reconstitution de carrière du personnel des ex garderies populaires.Les deux organisations qualifient l’attitude du gouvernement de mépris. «En Novembre, madame le ministre sortie (Laure Zongo) a ouvert des négociations à grand renfort médiatique.Rien n’est sorti ; au contraire c’était à la limite pour faire une publicité inutile sur le dos des travailleurs.Nous avons refusé cela.Nous avons dit que nous voulons des actes concrets.Vous pouvez comprendre qu’une plateforme déposée depuis 2016, un seul point n’a pas connu d’examen. » a déclaré Jean-Baptiste Badolo, secrétaire chargé de l’éducation et de la formation syndicale du SYNTAS. Dans leur plateforme composée de huit points, les travailleurs de l’action sociale réclamentl’annulation des nominations de certaines personnes qu’ils qualifient de complaisantes. Ils exigent également entre autres le rétablissement de l’indemnité spéciale d’accueil ou de permanence,la dotation des services de leur ministère en équipements et en moyens logistiques,l’adoption d’un statut particulier au profit du personnel.
Pour se faire entendre, les deux structures syndicalesont déposé auprès du chef de l’Etat un préavis de grève de 96 heures à compter du 24 Avril prochain. Les syndicats entendent donc durcir le ton si toutefois leurs revendications ne sont pas prises en compte.
Tanga Thierry Zongo (Stagiaire)