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Le ministre en charge de l’économie et le chef de la délégation de l’union européenne auprès du Burkina Faso ont procédé à la signature d’une convention de financement le vendredi 13 avril 2018. D’un montant de 28 millions d’euros soit 18 340 000 000 de FCFA, cette convention vise à lutter contre la pauvreté et à promouvoir la croissance et la diversification de l’offre de produits agro-silvo-pastoraux à travers le projet VAFA.
Dans la mise en œuvre du plan national de développement économique et social (PNDES), le projet de développement de la valeur ajoutée des filières agricoles (VAFA) entend accompagner le gouvernement burkinabè dans la promotion de la transformation des produits agrosylvopastoraux. L’objectif étant de permettre aux entreprises de transformation de ces produits d’accroitre et de diversifier leur offre.« Il y a encore trop de produits qui sont produits par le Burkina Faso et qui ne sont pas consommés au Burkina Faso. A chaque fois qu’il y a une transformation d’un produit dans le pays, il y a de la richesse qui bénéficie à tout le monde » a soutenu le chef de la délégation de l’union européenne Jean Lamy qui a en outre cité le miel burkinabè comme exemple.Ce produit de par sa qualité a réussi à se tailler une place importante dans le marché européen a-t-il souligné.Le ministre de l’économie Rosine Coulibaly a pour sa part apprécié ce partenariat qui s’inscrit en droite ligne avec le PNDES. « lorsque vous avez un secteur qui occupe 80% de votre population active le secteur agricole,c’est normal que vous puissiez accorder une importance à ce secteur.On ne peut pas continuer à faire de l’agriculture de la daba.Il faut transformer pour créer plus d’emplois, plus d’opportunités » a-t-elle déclaré.
Le projet VAFA qui s’étend sur cinq ans couvre la période 2018-2022 et est financé par l’Union Européenne, l’Agence Française de développement et le Royaume du Danemark.
Tanga Thierry Zongo (Stagiaire)
