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Les 7e journées scientifiques de l’Association burkinabè des administrateurs des services de santé (ABASS) ont débuté le jeudi 26 avril 2018 à Ouagadougou avec la cérémonie d’ouverture de ladite journée présidée par le président de l’association, Trapsida Zongo. Les journées coïncidant avec la célébration des 25 ans années d’existence de l’ABASS, ont été l’occasion pour le premier responsable de poser des doléances à l’endroit de son ministre de tutelle.
L’Association burkinabè des administrateurs des services de santé (ABASS) tient ses 7e journées scientifiques. Elles vont durer 72 heures soit du 26 au 28 avril 2018. Il s’agit d’un rendez-vous annuel qui est devenu au fil des années, un véritable cadre de rencontres, d’échanges et de partage d’expériences pour les membres de l’association à en croire, le président Trapsida Zongo qui a présidé la cérémonie d’ouverture marquant le début des travaux desdites journées ce jeudi 26 avril 2018.
Il faut le rappeler, la tenue de ses 7e journées scientifiques coïncide avec la célébration des 25 années d’existence de l’association. Estimant donc que 25 ans n’est pas 25 jours, le président estime que ce moment impose aux membres de faire une halte pour jeter un regard rétrospectif sur la vie de l’association.
La rétrospection, il a déjà une idée et ses propos : « il est temps que l’emploi de l’administrateur des services de santé soit considéré et valorisé comme il se doit à l’image d’autres emplois de la santé » adressés à l’endroit du ministre de la santé veulent tout dire. Il est catégorique : « nous avons besoin de nous affirmer à la hauteur du profil de notre cœur de métier ».
Tout en rassurant le ministre que ce n’est pas une revendication syndicale, il lui rappelle par la même occasion que c’est le profil du métier qui l’exige. Espérant compter sur la bonne compréhension de ce dernier, il déclare : « c’est pourquoi, nous osons croire que dans la nouvelle vision de transformation du ministère de la santé les administrateurs des services de santé que nous sommes ne seront pas oubliés ».
Il faut le dire, le ministre a intérêt à ce que les doléances posées aient une suite favorable au regard de ce que dira par la suite TrapsidaZongo : « je l’espère si bien car dans cette hypothèse, l’ABASS n’aura nullement besoin de faire recours à son bras armé qui est le SYNTAHSS ».Il pense que c’est importantcar « nous n’avons pas été formés pour administrer des soins, mais pour accompagner les techniciens de la santé dans l’offre des soins à travers le management des services de santé » a-t-il soutenu. Mieux poursuit-il : « l’ABASS regorge de compétences pour prétendre exercer à tous les postes de gestion et de management ».
Il est important de souligner que les présentes journées scientifiques organisées par l’ABASS se tiennent dans un contexte marqué par : la transformation du ministère imprimée par la nouvelle vision du ministre de la santé ;l’opérationnalisation bientôt de l’Assurance maladie universelle (AMU) ;la célébration du vingt-cinquième anniversaire de l’ABASS.
L’information a été partagée par le premier responsable de l’association, qui confirmé que c’est ce contexte qui a guidé le choix du thème central qui est :« Vingt-cinq ans au service de l’administration sanitaire publique : quelles contributions à la gestion efficace des services de santé pour des soins de qualité ? ».
Le patron de la cérémonie conclu qu’autour de ce thème central, les participants auront à réfléchir sur les sous-thèmes suivants : la place de l’administrateur des services de santé dans la nouvelle vision du ministère de la santé ;la gestion axée sur les résultats ;l’Assurance maladie universelle au Burkina Faso : enjeux et défis ;l’achat stratégique des prestations de soins au Burkina Faso dans le contexte de l’AMU : défis et perspectives ;la responsabilité sociale des établissements de soins au Burkina Faso.
Thierry KABORE (collaborateur)
