[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Un mois après l’ouverture du procès du putsch manqué, les animateurs de la conférence de presse sont offusqués du fait qu’à l’étape actuelle l’on soit toujours à des questions de forme. Ils trouvent à ce titre inadmissible et inacceptable que l’on vienne à suspendre ledit procès pour ces raisons. Par la voix de leur porte-parole Chrysogone Zougmoré, ils disent espérer que la reprise du jugement le 9 mai prochain « scelle la fin des interminables querelles de procédures et marque,enfin,le véritable départ du jugement au fond de l’affaire ministère public contre le Général Diendéré et 83 autres ».
Chrysogone Zougmoré et ses camarades exigent plus de transparence et souhaitent que toute personne qui serait impliquée dans cette affaire soit entendue et que justice soit rendue aux victimes. Dans un souci de transparence, les conférenciers du jour ont suggéré que le procès soit retransmis à la radio et à la télévision.Ils invitent donc les autorités judiciaires à prendre des dispositions nécessaires à cet effet.
En cas de blocage de la procédure « nous allons aviser », indiquent les différentes structures.Le président de l’union des familles des martyrs de l’insurrection populaire (UFMIP), PK Victor Pouhaoulaboua quant à lui rassuré les auteurs du coup d’Etat.Son seul vœu est que justice soit faite : « le peuple burkinabè ne tue pas mais corrige ses enfants » a-t-il laissé entendre.
Tanga Thierry Zongo (Stagiaire)