« Notre cause commune » : Le nouveau parti politique qui veut changer les règles du jeu

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Le nouveau parti politique « Notre cause commune (NCC) » a été présentée à l’opinion nationale ce dimanche 29 avril 2018 lors d’une rencontre voulue par le Bureau provisoire. Cette rencontre a été présidée par secrétaire exécutif national provisoire, Jean Claude Kaboré. Le NCC est un parti qui se réclame d’obédience « centriste progressiste » et qui se démarque des autres partis politiques par sa ligne politique qui est le « pragmatisme progressiste ».

La famille politique au Burkina Faso s’est agrandie avec l’arrivée dans l’arène politique d’un nouveau parti politique. Il s’agit de « Notre cause commune (NCC) », et elle a été présentée à l’opinion nationale ce dimanche 29 avril 2018 date marquant sa naissance. Le nouveau parti est dirigé par Jean Claude Kaboré en tant que secrétaire exécutif national provisoire. Avec d’autres Burkinabè engagés selon ses dires, ils ont créé ce nouveau parti politique avec pour but de sauver le Burkina Faso des maux qui le minent. Il déclare à cet effet : « au regard de tous ces constats qui touchent le monde, l’Afrique et notre cher Faso, il est clair que l’avenir de l’humanité, commande de nous un combat sans merci face aux maux qui la minent ». Il justifie la création d’un nouveau parti politique alors que le Burkina Faso en compte plusieurs déjà, par la volonté d’offrir une alternative nouvelle au Burkina Faso pour son développement. De ce fait, confie-t-il, « Notre cause commune », c’est d’éveiller le génie créateur africain ; c’est de libérer l’africain de la peur et de la torpeur ; c’est de faire des femmes et des jeunes du Burkina, de grands atouts pour le développement humain durable du Burkina Faso ; c’est de promouvoir l’unité nationale autour des grands chantiers du développement ; etc.

A en croire le secrétaire exécutif national provisoire, NCC veut fonder une société burkinabè réconciliée, sur la base des valeurs culturelles et traditionnelles ; un Burkina Faso nouveau, démocratiquement épanoui. Tout en reconnaissant que NCC est créé dans un contexte politique marqué par l’existence « d’une multitude » de partis politiques ; il a confié que le parti dont il a la responsabilité provisoire ; se démarque des autres par sa ligne politique qui est le « pragmatisme progressiste ». Il explique le « pragmatisme progressiste » qui est, de rompre avec les schémas actuels de pensée et le mimétisme servile ; la réalisation d’un mieux vivre ensemble pour le Burkina Faso par le travail ; l’expression du droit à l’autodétermination politique.

Notre cause commune un parti avec des ambitions

« Notre cause commune » est un parti politique très ambitieux. Cela se remarque à travers les objectifs que le parti s’est fixés. A en croire donc Jean Claude Kaboré, le parti ambitionne de créer le lien fonctionnel entre la culture, l’éducation, le travail, la santé, l’économie et la gouvernance de sorte à réhabiliter l’identité culturelle des Burkinabè ; à valoriser le potentiel économique interne à travers l’agriculture, l’élevage et l’artisanat, à susciter un engouement pour la production et la consommation des produits locaux. Il ajoute que NCC, c’est adapté l’école aux réalités et aux besoins du peuple. A cet effet, NCC entend revoir les fondements du système éducatif pour former des Burkinabè dignes, travailleurs et éveillés, aux défis du développement technologique, économique et social a-t-il indiqué. Comme autres missions assignées, le nouveau parti qui a opté pour une « économie sociale de marché », veut réhabiliter l’économie burkinabè en tenant compte des réalités, des limites objectives et la repositionner sur un schéma cohérant qui lui permette de tenir toutes ses promesses de croissance dans la mondialisation a-t-il soutenu.

Il faut rappeler que le tout nouveau parti va tenir son premier congrès dans le mois de juin. C’est son secrétaire exécutif national provisoire, Jean Claude Kaboré qui l’a annoncé. En entendant le congrès, il a rassuré les nombreux militants, le partisans et sympathisants qui ont fait le plein de la salle de conférence du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) que les discussions avec les structures de base vont continuer dans les jours à venir. Pour l’heure, il leur a demandé de rester vigilant et ne surtout pas céder à la provocation.

Thierry KABORE

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