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Les travailleurs de la ville de Ouagadougou ont organisé ce mardi 1er mai 2018, une marche meeting à l’occasion de la commémoration de la 132e journée internationale du travail. Sous l’égide de l’unité d’action syndicale (UAS), ils ont une fois de plus exigé de l’autorité l’amélioration des conditions de vie et de travail.
La situation nationale n’est guère reluisante selon l’UAS. La vie chère, la situation sécuritaire marquée par des attaques terroristes, la crise du système éducatif et du logement, ce sont autant de préoccupations soulevées par les travailleurs au cours de cette marche-meeting .
Face à cela, l’UAS a décidé cette année de ne pas transmettre de cahier de doléances car estimant que les autorités ne se sont pas encore penchées sur les revendications de 2017.
« Nous n’allons pas amener de nouvelles doléances si les anciennes n’ont même pas retenu l’attention du gouvernement. Donc nous avons décidé et ce n’est pas une première, de ne pas déposer de cahier de doléances » a déclaré Guy Olivier OUEDRAOGO, président du mois des centrales syndicales.
En ce qui concerne le dialogue social, les syndicats disent constater une dégradation de celui-ci. Ils déplorent de ce fait une remise en cause des droits des travailleurs ainsi que des protocoles d’accord signés avec le gouvernement. A cela s’ajoute la non tenue de la rencontre gouvernement-syndicat au titre de l’année 2017.
S’agissant de la conférence sur la rémunération des agents de la fonction publique, Guy Olivier OUEDRAOGO a indiqué que des remarques ont été formulées sur ladite conférence. « Nous attendons l’évolution. Pour l’instant il n’y a eu que l’ouverture. Il n’y a pas eu d’autres actions à notre connaissance » a-t-il souligné. Il a également invité ses camarades à la mobilisation en vue de la défense de leurs intérêts matériels et moraux.
Tanga Thierry Zongo (Stagiaire)