Cadre d’Expression Démocratique : Pascal Zaïda sort de son silence

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Le coordonnateur du Cadre d’Expression Démocratique(CED) a animé une conférence de presse le mercredi 02 mai 2018 pour donner sa lecture sur la gouvernance actuelle du MPP. De la question économique à la question judiciaire en passant par la sécurité, Pascal Zaida a peint en noir la gestion du pouvoir par le MPP.

 

Depuis sa détention à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou(MACO) pour avoir organisé un meeting pour dénoncer la mal gouvernance Pascal Zaïda était resté silencieux. A travers cette conférence de presse, il sort de son silence et qualifie son arrestation de ‘’ barbare car commandité par les politiques. ‘’ Comme d’habitude, le premier responsable du CED n’a pas fait du cadeau au pouvoir en place. « Nous assistons à une dégradation continue et inquiétante de la situation au quintuple plan économique , social , politique , judiciaire et sécuritaire » a-t-il déclaré . A l’en croire , le pouvoir du MMP « est la source de malheur pour le Burkina ».

Sur le plan économique, Pascal Zaïda s’attaque au PNDES en ces termes : « Le PNDES souffre d’une incapacité notoire à sortir le pays d’une crise économique sans précédent » .

Au plan politique , le coordonnateur du CED estime que le vote des burkinabè de l’extérieur est une question non négociable. Pour lui , « la diaspora Burkina doit jouir absolument de son droit de vote en 2020 » car toutes les conditions sont réunies pour que les Burkinabè de l’étranger votent en 2020 » .

En ce qui concerne la question judiciaire, notamment le procès du putsch , Pascal Zaida dénonce l’ingérence de l’exécutif dans le dossier et le manquement dont fait montre le parquet militaire. Pour une justice équitable , le coordonnateur du Cadre d’Expression Démocratique estime qu’il est « indispensable d’écouter tous les acteurs du putsch pour que le peuple sache la vérité ».

Enfin , la situation sécuritaire du pays marquée par la montée de l’extrémisme violent préoccupe le CED et les premiers responsables de cette structure s’inquiètent. « La facilité avec laquelle les djihadistes nous frappent nous amène à nous à poser les questions légitimes à savoir si nos autorités actuelles sont à la hauteur du défi sécuritaire »a conclut Pascal Zaida.

 

Faikofi kossi(Stagiaire)

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