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Le MJS à travers cette sortie dit constater une rupture entre la classe dirigeante et le peuple. Il dénonce certaines pratiques au sommet de l’Etat en citant les cas d’audiences monnayées à la présidence et la vente des actions de l’office national des télécommunications (ONATEL). Selon Adama Congo, président du mouvement, cette situation « démontre que notre pays est dans un état de délabrement moral » a-t-il souligné.
En ce qui concerne la situation sécuritaire au Nord le MJS estime que l’autorité étatique a disparu au regard du nombre d’enseignants ayant déserté la zone. « Plus rien ne marche. L’Etat n’est plus qu’une chose éphémère sans consistance dans ces régions » a noté le président du mouvement. Il invite les autorités à prendre des dispositions pour lutter contre le terrorisme.
Le MJS s’est également prononcé sur le vote des Burkinabè de l’étranger et du passage du Burkina Faso a la cinquième république. Pour Adama Congo d’autres problèmes qu’ils considère plus urgents méritent d’être résolus.
Tanga Thierry Zongo (Stagiaire)