SECURITE ROUTIERE : LE CHEVAL DE BATAILLE DE OUSMANE SAWADOGO

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Ousmane Sawadogo est Chauffeur de profession depuis 25 ans. Il a décidé de consacrer sa vie à réguler de la circulation. Avec des gestes simples et courtois il facilite la fluidité de la circulation a certains points stratégiques de la ville de Ouagadougou. Le journal FasoPiC est allé a découverte de ce citoyen qui travaille pour le bien être de la société en matière de la sécurité routière.

 

FasoPiC : Présentez-vous à nos internautes.

Je suis Ousmane Sawadogo (OS) , Président de l’association Faso One village (AFOV). L’objectif de l’association est de promouvoir la sécurité routière.

FP : Comment est née l’idée de réguler la circulation ?

OS : C’est une histoire qui date depuis 2011 suite à un constat que j’ai fait . Quand je quitte chez moi au niveau du feu de quatre Yaar , il y a un trafic énorme . Les gros camions passent du SIAO vers la pédiatrie appelé avenue Tamsoba et chaque jours il y a des accidents. C’est ainsi que je me suis dit qu’est ce que je peux faire pour que la population puisse comprendre que quand on circule il faut faire attention . C’est ainsi que j’ai décidé en 2011 de me lancer dans la régulation de la circulation.

FP : Comment se fait le travail de façon pratique ?

O S : Au départ quand je venais c’était pour sensibiliser les usagers. Mais il ya eu un problème parce que moi entant qu’individu , je ne suis pas policier ni gendarme . Je commence de 7heures 30 à 9 heures 30 puis je marque une pause jusqu’à 11 heures et je reprend à 15 heures avec une pause pour terminer à 18 heures 30 .

FP : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de votre métier ?

OS : Il ya des jours où la circulation est très dense. Souvent les heures de pointes où tout le monde veut aller vite , surtout les samedis où les cortèges de mariages sont nombreux à ce carrefour, cela ne nous facilite pas la tâche . Mais nous essayons de les raisonner. Par moment, les gens nous manquent de respect . Les insultes, le non-respect à nos consignes bref on supporte tout car nous voulons sauver des vies .

 

FP : Comment votre association arrive à survivre ?

OS : Grâce aux dons et aux petits gestes que les usagers nous donnent ( 200 , 500… 1000 FCFA) , on arrive quand même à s’en sortir . C’est grâce à ça que nous avons pu construire un siège.

FP : Votre association compte combien de membre ?

OS : Au départ nous étions 100 personnes et on occupait 26 carrefours dans la capitale. Depuis que la Brakina est devenue notre partenaire , seulement 26 personnes sont prises en charge.

FP: Quelles les ambitions de l’association AFOV dans l’avenir ?

OS : Si j’ai pu avoir un siège de l’association , j’ai l’intention de créer une auto-école pour que ce soit subventionné par l’Etat ou par des bailleurs de fonds pour que les gens viennent apprendre le code de la route. J’ai le projet d’un film documentaire sur la sécurité routière que j’ai commencé déjà. Je profite de votre journal pour appeler l’Etat que nous sommes disposés à travailler sans condition. Raison pour laquelle nous aussi on se bat car la sécurité routière est un métier à travers nos sensibilisations , on forme et on éduque les gens .

Interview réalisée par Fiakofi Kossi (Stagiaire).

 

 

 

 

 

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