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A Ouagadougou, ce mercredi 16 mai, le ministère des mines et la chambre des mines ont tenu conjointement un atelier pour restituer les résultats de l’étude dont le thème est: « analyse de l’écart entre les opportunités de fournitures locales aux sociétés minières et la capacité des fournisseurs locaux a y répondre et pour l’élaboration d’un cadre national de promotion de la fourniture locale ». L’objectif de cette étude vise à permettre aux acteurs (État, secteur privé, partenaires, etc.) de prendre des initiatives cohérentes pour accroître les capacités locales en fourniture de biens et de services aux compagnies minières et mettre à la disposition de l’administration un projet de cadre de référence pour la promotion de la fourniture locale.
Les principaux postes d’approvisionnement des sociétés minières sont entre autre, les hydrocarbures et lubrifiant, les explosifs et matériels de sautage les pièces de rechanges courantes. « L’état des lieux des fournitures locales n’est pas réjouissant pour les sociétés minières ». A en croire les propos de Toussin BAMOUNI, le directeur exécutif de la chambre des mines, dans l’ensemble les fournitures locales qui sont proposés par les sociétés minières, le Burkina Faso ne peux que capter que 15% du montant qui est un peu plus de 400 milliard par ans. Il est donc recommandé au gouvernement de prendre un décret ou un arrêté sur la sous-traitance et de veiller à son application toute chose qui va favoriser le recours aux nationaux.
Par ailleurs, les mines industrielles d’or ont produit 38,5 tonnes d’or en 2016 et 45,5 tonnes d’or en 2017, et ont contribué au budget de l’État à hauteur de 189,983 milliards FCFA en 2016 et 226,026 milliards F CFA en 2017, selon le Ministère de l’Économie et des Finances. A cette contribution directe, il est indéniable que ce secteur minier à travers l’approvisionnement local, permet la création d’entreprises locales qui contribuent à dynamiser l’économie nationale.
L’atelier réuni divers acteurs du secteur des mines. Il s’agit entre autre des acteurs du ministère des Mines et Carrières, de l’Économie et des Finances, et la Chambre de Commerce d’Industrie et de l’Artisanat du Burkina Faso.
Deux jours durant, les participants vont proposer des pistes de solutions pour mesurer l’écart entre les besoins des sociétés minières pour ces produits d’opportunités et les capacités des fournisseurs locaux pour assurer les offres ; et aussi élaborer un projet de cadre national de promotion de la fourniture locale de biens et services au Burkina Faso.
Mireille BAILLY
