Policiers et gendarmes démentent tout mouvement de grogne

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En Côte d’Ivoire, on réfute tout mouvement de grogne des policiers et gendarmes. Il y a deux semaines, l’armée avait été mise en alerte après la diffusion d’un appel à manifester de certains corps des forces de sécurité. Cela avait suscité de la crainte après les récentes mutineries dans le pays. Finalement, il n’y a pas eu de mouvement social, même si les mécontents continuent à revendiquer leurs droits.

Ils sont 600 : 300 policiers et 300 gendarmes toujours en activité à Abidjan, Bouaké, Daloa ou d’autres villes ivoiriennes. Six cents hommes qui de 2007 à 2011, conformément aux accords de Pretoria, étaient chargés de sécuriser l’ex-zone de confiance dans un pays coupé en deux. Depuis, réclamant en vain pendant plusieurs années des primes, ils affirment avoir opté pour la méthode de la négociation avec leurs tutelles pour obtenir gain de cause.

Il s’agit d’une affaire de primes dont une partie, 4 à 8 millions de francs CFA, leur a été payée en 2014, mais dont le plus gros, 12 millions, reste à être versé selon ces « corps habillés » rencontrés ce lundi à Abidjan par RFI. En aucun cas, insistent-ils, il n’était question de rentrer dans une logique de confrontation avec les autorités de tutelle, mais de faire un sit-in le 2 mai dernier devant le ministère de la Défense pour marquer leur inquiétude quant à l’enlisement des négociations.

Un sit-in qui n’a finalement pas eu lieu et un dialogue qui, depuis cette date, n’a pas repris. Contacté par RFI à ce sujet l’état-major ivoirien comme le ministère de la Défense ne déroge pas à la règle : la grande muette ne répond pas.

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