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Le constat fait à la suite des tournées effectuées dans certains districts sanitaires à l’instar de l’hôpital du district de Bogodogo, confirme que le mot d’ordre de grève est suivi. Mais il faut cependant rappeler que ce ne sont pas tous les agents de santé qui ont arrêté de travailler. A en croire la Directrice Générale de l’hôpital du district de Bogodogo, l’administration dudit hôpital dont elle a la charge, a procédé à des réquisitions d’agents afin d’assurer le service minimum. Elle rappelle que ce service minimum est effectif pour l’ensemble des services de l’hôpital ; mais qu’un regard particulier est mis sur les unités d’urgence a-t-elle souligné. La patronne confie que le district sanitaire de Bogodogo compte trois services d’urgence ; qui sont : les urgences médicales, la pédiatrie, et les urgences gynécologiques et obstétricales a-t-elle soutenue. « Dans tous ces services des spécialistes sont au cheveu des patients » a-t-elle di.
Diane Kaboré a insisté sur le fait que le service minimum ne concerne pas seulement les services d’urgences, mais également les services techniques que sont le laboratoire, l’imagerie médicale, de la pharmacie hospitalière. Pour cette première journée de grève, la première responsable de l’hôpital rassure qu’aucun incident n’est à relever. Pour sa part, elle y veille car : « quand il y a une grève de la santé, c’est de faire en sorte que toutes les personnes qui viennent dans notre hôpital puisent avoir une réponse de la part de spécialistes pour leur prise en charge afin que leur vie ne soit pas mise en danger » a-t-elle conclu.
Thierry KABORE (Collaborateur)