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C’est la collaboration des populations qui a permis d’optimiser l’action de la gendarmerie. La situation actuelle nous oblige à devenir « acteurs » de la sécurité de nos quartiers dans le respect des droits individuels et des libertés publiques. La leçon qu’on retient est de signaler systématiquement toute présence suspecte de personne ou de véhicule dans le quartier; alerter les forces de l’ordre sans les remplacer. L’idée est avant tout de signaler des faits anormaux pour aider à lutter notamment contre les attaques terroristes et la délinquance.
Les voisins au Burkina sont solidaires et savent renforcer leurs liens sociaux, ils s’entraident à merveille dans les évènements (fêtes, obsèques…). Les municipalités ont un vrai rôle à jouer, en exploitant ce dispositif dans chaque secteur pour endiguer la menace sécuritaire. Les FDS doivent mener dans ce sens, des campagnes d’informations en liaison avec les communes. L’objectif étant de convaincre les populations du bien-fondé d’une étroite collaboration entre elles et les forces de l’ordre pour lutter contre l’insécurité sous toutes ses formes au Faso. Les FDS doivent en plus, effectuer des patrouilles robustes, multiplier les opérations ‘’coup de poing’’ pour traquer les suspects jusqu’à leur dernier retranchement et punir sévèrement, tout individu qui va se permettre de divulguer de fausses informations à l’effet de troubler l’ordre public.
A tour de bras, agressions terroristes et attaques à mains armées font désormais quotidiennement la manchette des journaux burkinabè. Comment comprendre ce regain soudain d’insécurité depuis l’élection du Président Roch Marc Christian KABORE ? Qui veut rendre ce pays ingouvernable ? Est-ce les nostalgiques de leur passé sulfureux qui agissent en cagoulés? Comment se développer sans accalmie sécuritaire ? Quel investisseur va dans ce climat délétère, privilégier la destination ‘’Burkina Faso” ? Quelles perspectives de paix dans le Sahel burkinabè où s’enracine l’insécurité transfrontalière? Les populations en ont assez de cette souffrance qui n’a que trop duré. Nous devons obtenir sans tarder, une union sacrée pour sauver ce beau pays légué par nos ancêtres !
Ag Ibrahim
