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Le CFOP a fait ce mardi 29 mai 2018, l’analyse de la situation nationale. Les sujets ayant fait l’objet d’analyse sont au nombre de quatre. Il s’agit du démantèlement du réseau des terroristes dans le quartier Rayongo, la rupture des relations diplomatiques avec la Chine Taiwan, sans oublier la révision du code électoral ainsi que l’annonce de la remise à pat du système de rémunération.
L’opposition politique par rapport au démantèlement du réseau des terroristes salut la bravoure des forces de l’ordre et de défense ainsi que l’engagement de la population à dénoncer les assaillants. Elle souhaite que ce genre de lutte continue sur toute l’étendue du territoire.
La rupture des relations diplomatiques avec la Chine Taiwan a été abordée au cours de la rencontre avec les hommes de média. « L’opposition politique prend acte de la décision du président du Faso, Rock Marc Christian KABORE », a affirmé Victorien Tougma, président du mouvement africain du peuple. Cependant il dit observer avec regret que le président du Faso ait omis de remercier la Chine Taiwan pour la coopération qui a existé entre les deux pays pendant 24 ans. « On peut comprendre qu’on puisse rompre les relations diplomatiques avec un ami et avoir un étranger de plus, mais on lui explique avec sincérité et on s’excuse avant d’aller avec l’autre » a-t-il ajouté. L’opposition invite le gouvernement à créer des relations à la fois économiques et commerciales avec la chine Taiwan pour pérenniser les relations économiques comme le fait certains pays comme les Etats-Unis. A en croire leur désolation, la rupture totale va porter un coup sur le devenir des étudiants et travailleurs résidant en chine Taiwan et vice-versa. Par ailleurs l’opposition politique rassure la population de sa vigilance pour que les retrouvailles avec la chine populaire servent les affaires du Burkina.
Pour ce qui est de la révision du code électoral envisagé par le gouvernement, l’opposition politique dit rester sur sa soif. Selon Mamadou DICKO, président de la NAFA, les amendements que l’opposition a faits n’ont pas été pris en compte dans l’avant-projet de loi. Pour lui l’avant-projet de loi veut empêcher totalement la majorité des burkinabè vivants à l’étranger de voter. Il explique que dans l’ancienne disposition du code électorale, les burkinabè pouvaient voter en utilisant les pièces comme la carte nationale d’identité, la carte consulaire ou le passeport burkinabè. Or le gouvernement veut supprimer la carte d’électeur, et exiger que le burkinabè vivant en côte d’ivoire apporte son certificat de nationalité burkinabè comme preuve afin de pouvoir voter. Mamadou DICKO déclare que c’est une manière délibérer pour tendre à une fraude afin d’empêcher le vote des compatriotes. L’opposition exige le respect et l’application de l’article 52 du code électoral qui permet au burkinabè de l’étranger de voter avec leur carte consulaire.
Par rapport à la fronde sociale, l’opposition constate la dégradation du climat sociale. Elle se demande si le gouvernement peut à lui seul avoir raison contre tous les syndicats. Selon Vitorien Tougma, « ce n’est pas un seul syndicat qui est en désaccord avec le gouvernement mais tous les syndicats ». Il estime que le management du pouvoir en place n’est pas à la hauteur de tous les syndicats. Par conséquent l’opposition fustige l’hypocrisie du gouvernement qui passe le temps à annoncer qu’elle va ouvrir le dialogue et ne le fait pas. Le gouvernement ne mesure pas la portée d’une division sociale au sein du pays ont-ils soutenu.
Mireille BAILLY