[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
C’est une tradition pour la communauté internationale qui chaque 25 mai commémore la journée internationale des casques bleus.Elle n’a pas dérogée à cette règle ce mardi 29 mai 2018. Le Burkina Faso non plus. A travers les Forces de défense et de sécurité (FDS), le pays des Hommes intègres s’est prêté à cet exercice qui s’est déroulée à la Place de la Nation. Le Chef d’Etat major général des armées, le général de brigade, Oumarou Sadou qui a présidé la cérémonie a expliqué que par cette action, les Nations Unies entendent marquer et traduire la reconnaissance de la communauté internationale aux pays contributeurs de troupes et aux institutions qui ont accepté de déployer des soldats, des unités et du personnel pour les opérations de paix à travers le monde.
Il faut rappeler que cette journée est placée sous le thème : « 70 ans de service et de sacrifice ». Oumarou Sadou confie que cette journée rend hommage au personnel des Nations Unies pour son immense contribution à la recherche de la paix mondiale. A l’en croire, c’est aussi l’occasion d’honorer la mémoire de plus de 3700 casques bleus qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau de l’Organisation des Nations Unies (ONU) depuis 1948, dont 120 en 2017. Il rappelle que le Burkina Faso quant à lui, a perdu plus de 25 personnes à savoir 22 militaires, deux policiers et un GSP. Il a profité de l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux casques bleus burkinabè tombés et encourager les efforts inestimables selon ses mots consacrés par le Burkina Faso pour la paix. Au moment de leur rendre hommage, il a eu une pensée pieuse pour les militaires et paramilitaires tombés également dans la recherche de la paix lors des missions à l’intérieur du pays.
Il convient de rappeler qu’actuellement plus de 2300 burkinabè dont 2170 militaires, 59 policiers, 43 GSP et plus d’une trentaine de civils participent à des opérations de soutien à la paix à travers le monde. Oumarou Sadou a confirmé qu’à la date du 17 février 2017, le Burkina Faso se classait au 7e rang mondial des pays contributeurs de troupes aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, et 3e rang mondial sur le plan des experts en sécurité pénitentiaire.
Au regard de ces statistiques qu’il juge louables, le chef d’Etat major général des armées estiment qu’elles montrent à quel point le peuple burkinabè tient à l’instauration d’une paix et d’une sécurité mondiale, « gage d’un développement durable pour nos nations » a-t-il conclut.
Thierry KABORE(Collaborateur)
