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L’association « ACONTA » veut booster le tabac hors des frontières du Burkina Faso. Ce mercredi 30 mai 2018 à la veille de la journée internationale de lutte contre le tabac l’association a fait le point de la situation du tabac au Burkina Faso. La journée internationale va se tenir sous le thème tabac et cardiopathie. Diverses activités vont émailler la journée afin d’interpeller davantage la population surtout la jeunesse sur les méfaits de la consommation du tabac.
Chaque année environ 4800 personnes perdent la vie suite à la consommation du tabac. En effet, c’est suite à ce constat que, l’association Afrique Contre le Tabac « ACONTA » à travers la journée mondiale retrousse ses manches. A travers divers activités, elle espère sensibiliser d’avantage la population sur les conséquences qu’engendre la consommation du tabac.
Parmi les activités il est à relever, les sorties de contrôle et de répression sur l’interdiction de fumer dans les lieux publiques clos, les consultations gratuites au sein de l’unité de sevrage tabagique du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouedraogo pour tous les fumeurs qui désir arrêter de fumer. En plus de cela, l’association compte faire le tour de la ville avec un porte char pour exhiber les images qui rappellent les conséquences sanitaire de la consommation du tabac. Selon Salif Nikièma, coordonnateur de l’association ACONTA, « beaucoup de jeunes Burkinabè fument sans savoir ce qu’il peuvent avoir comme maladies ». Des conférences publiques sont également inscrites au programme de la journée. Ces conférences serviront de cadre pour diffuser plus d’informations sur le tabagisme à travers le thème « arrêter de fumer, c’est encore possible ».
Salif Nikième se dit fier des avancées de leurs luttes. Par rapport à l’aspect sur la taxation en décembre dernier, il a été appliqué l’augmentation du taux de 45% conformément à la directive de l’UEMOA. Après 2017, une nouvelle directive de l’UEMOA fixe un minimum de 50% ce qui démontre qu’il y’a du travail encore à faire ajoute-il. L’association compte continuer son plaidoyer à l’Assemblée Nationale pour que la lutte contre ce fléau soit effective.
Pour ce qui est de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, l’association passe à la vitesse supérieure en adoptant la répression. Un numéro vert 80 00 12 39 est mis en place pour dénoncer toute personne consommatrice de tabac dans un lieu public.
L’association invite les autorités à se pencher sur la question du tabagisme afin que les dégâts soient stoppés.
Mireille Bailly