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Le même ADO, qui fêtera ses 77 ans en novembre prochain, affirmait il n’y a pas longtemps, qu’il ne se représenterait pas ! On retombe dans les théories fumeuses d’interprétation du droit et de rétroactivité de la loi (troisième Constitution ivoirienne adoptée en 2016), mais on est en droit de se demander qu’est-ce qu’un vieillard comme lui peut encore tirer de la politique ?
La guerre de succession à ADO met elle en péril la paix en Eburnie ? Est-ce une stratégie opposée au refus du PDCI de Bédié, par rapport à l’alternance en 2020 avec la grande famille RHDP ? ADO laisse-t-il planer à dessein le doute sur sa candidature ou souhaite-t-il mourir au pouvoir comme son ‘’vieux père ’’Houphouët ?
Alassane Ouattara a déjà enjambé 3000 morts pour accéder au pouvoir. Le débat violent sur sa nationalité dite ‘’burkinabè’’ a suffisamment enflammé la Côte d’Ivoire. Il a construit certes des ponts en béton mais il a oublié de bâtir des passerelles entre les cœurs des ivoiriens.
Seuls les peuples à l’image du Burkina, savent régler la question du départ d’un président qui s’accroche au pouvoir. Le comble est que le président Compaoré chassé par la rue du pouvoir a trouvé refuge chez ADO.
A son âge, ADO joue le match de sa vie. Il a intérêt à éviter la honte de sa vie. Nul n’est indispensable. Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables !
Ag Ibrahim