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Les membres ainsi que les partisans de l’ADP se sont réunis ce matin dans la salle de conférence de la maison de la femme de Ouagadougou. Cetterencontre aporté en partie sur la restitution des conclusions de l’Assemblée Générale extraordinaire tenue le 3 juin2018 par les membres de l’association. En effet, il est ressorti de cette rencontre du 3 juin, les faits majeurs, tels que :
– les coupures intempestives et sauvages de l’électricité et de l’eau au Burkina Faso ;
– l’achat inopportun de véhicules de luxe (Renault talisman, v8) par le gouvernement à hauteur de 3 milliards ;
– la délocalisation« inopportune » des conseils de ministres budgétivores sur le dos du contribuable
– l’intentionaffichée du pouvoir en place de ne pas rendre effectif le vote des burkinabè de l’extérieur à la présidentielle de 2020.
Ainsiselon le président de l’ADP Abraham BADOLO, ces faits sont des preuves d’une mal gouvernancedu présent gouvernement, parce que, prenant l’exemple des coupures intempestives d’eau et d’électricité, l’on remarque que la population continue toujours malheureusement à payer de lourdes factures. Aussi, concernant la somme mise dans l’achat des voitures de luxe (3 milliards), elle aurait pu servir à mieux équiper l’hôpital Yalgado OUEDRAOGO qui a besoin de 5 milliards de francs CFA.
Au regard donc de tout cela, les membres de l’association ont décidé lors de la dernière Assemblée Générale extraordinaire, de tenir un meeting de contestation le samedi 23 juin 2018 à Ouagadougou avec le comme slogan « TROP EST TOUJOURS TROP », afin dire non :
– Aux coupures intempestives et sauvages de l’électricité et de l’eau au Burkina Faso ;
– A l’achat inopportun de véhicules de luxe (Renault talisman, v8) par le gouvernement à hauteur de 3 milliards ;
– A la délocalisation inopportune du conseil de ministre budgétivore sur le dos du contribuable ;
– A l’intention affichée du pouvoir en place de ne pas rendre effectif le vote des burkinabè de l’extérieur à la présidentielle de 2020 ;
– A la remise en cause par le pouvoir actuel des libertés syndicales et démocratiques.
Anaïs KERE (Stagiaire)