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Le ministère du développement de l’économie numérique et des postes en partenariat avec KEOLID innovation a organisé le mardi 5 juin 2018 la deuxième édition des Conférences au Faso sur le numérique(COFAN). Le but des COFAN est de constituer des plateformes interactives pour échanger sur les enjeux du numérique et trouver des solutions idoines afin qu’il puisse contribuer au développement de chaque secteur d’activités au Burkina Faso.
« L’industrie numérique au cœur du développement des secteurs d’activités : Quelle stratégie pour le BurkinaFaso ? », tel est le thème de cette conférence. Au cours de cette conférence la lumière a été mise sur les notions. Selon Rodrigue GUIGUEMDE, Directeur Général du développement de l’industrie numérique, et communicateur de cette conférence l’économie numérique et industrie numérique portent souvent à confusion. Pourtant, la première constitue l’ensemble des activités économiques créatrices de valeurs d emploies qui sont liées au numérique par contre la seconde met l’accent sur l’interaction entre les différents secteurs d’activités autour du numérique afin de créer une valeur ajoutée et des services. Un autre point a été relevé à savoir l’état des initiatives au Burkina. Le constat est qu’au Burkina Faso, il y a des initiatives prises dans ce domaine et qui démontrent d’une prise de conscience, mais pour Rodrigue GUIGUEMDE, cela n’est pas suffisant car il faut nécessairement :
- la synchronisation et l’optimisation des actions ;
- des infrastructures de soutien car le gouvernement à lui seul ne peut mener les actions ;
- un cadre juridique de protection des œuvres,régie par l’Etat ;
- un renforcement des capacités.
Comme toute avancée rencontre des difficultés, il faut reconnaitre que celui du domaine de l’industrie numérique n’est pas en reste. En effet, au BurkinaFaso, la difficulté majeur est celle de l’inexistence à ce stade d’un programme national structuré et fonctionnel pour l’appui à la recherche/développement et le soutien à l’innovation qui entraine des conséquences telles que :
- Le manque de coordination et le manque de motivation ;
- L’incapacitéd’innovation et d’adaptation aux réalités ;
- La création de solutions inadaptées ;
- Des projets non viables et le manque d’épanouissement.
Alors, dans l’optique de remédier à cette situation le gouvernement propose alors trois axes à savoir :
-favoriser les interactions entre les grands pôlesd’innovation de tous les secteurs d’activités ;
-renforcer l’efficacité des transferts et technologie ;
-faire du Burkina un leader pour la prise en compte des grands enjeux technologiques, environnementaux et sociétaux comme acteur de l’innovation.
Pour l’atteinte de ces objectifs, l’apport de tous s’avère nécessaire. Pour cela Rodrigue GUIGUEMDE a énuméré des actions qui sont menées par ces derniers que sont :
- Le programme des conférences au Faso (COFAN) ;
- Le concours de détection de talents ;
- Le programme des hackthons, Platinum, E –compétences ;
- La création des écoles de numérique et de centre de formation professionnalisant ;
- Le projet technopole.
A la fin, de cette conférence qui voulait éclairer les participants sur l’industrie numérique au Burkina Faso de vives réactions ont été faites de leur part afin de mieux acquérir les connaissances reçues.
Il faut également souligner que, les COFAN qui sont à leur deuxième édition notent néanmoins quelques innovations à savoir des Conférences organisées dans les campagnes notamment celle qui a été faite àTougan. Mais Elles ne comptent pas s’arrêter là car selon Rodrigue GUIGUEMDE, pour l’année prochaine, il est prévu la création d’une plateforme d’échange après les conférences afin de poursuivre les débats autour du numérique.
Anaïs KERE (stagiaire)