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Parvenir à la croissance soutenue de l’économie, garantir un niveau de sécurité alimentaire et nutritionnelle satisfaisant reste les principaux défis du Burkina Faso au seuil du troisième millénaire. Convaincu que l’élevage peut jouer un rôle moteur, tout en préservant de façon durable les ressources naturelles, il faudrait alors créer un cadre qui vise à améliorer les performances de ce secteur. Selon les organisateurs le SABEL est un salon innovateur car il va avoir le mérite dans la sous-région, d’être consacré uniquement à l’élevage. En effet, l’élevage reste la première source de revenus monétaires pour près de 40% des ménages ruraux au Burkina.
Renforcer et ouvrir des cercles de discussions visant à performer ce secteur sera d’un apport considérable. Ce salon d’exposition, loin d’être un cadre de vente, vise à contribuer à la promotion de l’élevage et à la valorisation des produits animaux et halieutiques. Cela va se faire à travers la création d’une plateforme de rencontres et d’échanges entre tous les acteurs de ce secteur stratégique.
A en croire le ministre des ressources animales et halieutiques Sommanogo le SABEL va également être porteur d’emplois, d’ouverture aux soutiens multiformes entrant dans le cadre du développement du secteur, d’amélioration de la compétitivité et d’accès aux marchés des produits halieutiques, de facilitation à l’accès à l’information. Ce salon va avoir comme résultat immédiat la visibilité des technologies innovantes vulgarisées, des informations stratégiques partagées, des engagements pour de nouveaux financements, des nouvelles vocations pour le métier de l’élevage et de l’aquaculture. Il entend réunir les participants nationaux, ceux de la Sous-région et ceux de l’international.
Les professionnels des différents sous-secteurs (bovins, petits ruminants, volaille, aquacole), les services d’appui et de conseil, les chercheurs, la presse, les institutions financières, les projets, ONG, le grand public y sont conviés à prendre part. « Ce salon va être une opportunité pour montrer le potentiel animal du Burkina à travers des cadres d’échanges, des tables rondes, et des recherches de financements. Avec un budget estimatif de 572 millions de francs CFA » ont soutenu les conférenciers.
Chris-Vi Esther Ouédraogo (Stagiaire)