Insécurité alimentaire : le gouvernement prend des mesures pour y remédier

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Le ministère de l’agriculture et des aménagements hydrauliques a initié un atelier de réflexion relative à la baisse du prix des engrais et à leur accessibilité aux producteurs le 07 mai 2018 à Ouagadougou. L’objectif était d’examiner les propositions de recommandations, voir leurs faisabilités et établir une feuille de route.

 

Face à la crise alimentaire que connait le Burkina Faso, due à la mauvaise campagne agricole 2017- 2018, le ministère de l’agriculture et des aménagements hydrauliques a, depuis le mois d’avril entrepris des mesures en vue d’y remédier. Il faut noter que cette crise tient du fait de la mauvaise pluviométrie qu’a connu le pays, mais également de la non accessibilité des producteurs aux intrants agricoles, surtout les engrais, chose qui à réduit la production des denrées alimentaire.

A cet effet, le gouvernement avait pris des engagements de baisser le prix des intrants notamment les engrais, au profit des producteurs. Pour ce faire, il a entrepris à travers son ministère en charge de l’agriculture des démarches en faisant une requête à la FAO, qui se trouve être un partenaire fiable pour le Burkina Faso, quant aux questions de sécurité alimentaire. A en croire le chargé d’étude au secrétariat général du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydraulique Sylvain Kaboré «Cette requête à trouver une réponse favorable, toute fois ce qui a conduit à commanditer une étude et aujourd’hui nous sommes là pour examiner les recommandations qui en sont sortis ».

Par ailleurs, de ses recommandations, s’en sont sortis deux grandes orientations notamment la baisse des prix des intrants au profit des producteurs mais surtout les petits producteurs et la disponibilité physique des engrais. Tels sont donc les grandes lignes dégagées par les cadres de l’agriculture en vue de booster la production agricole, ce qui était l’objet même du présent atelier. En effet,l’assistant au programme de la FAO, Madi Sawadogo a laissé entendre que « L’accessibilité aux intrants, particulièrement aux engrais constitue un enjeu prioritaire pour l’agriculture des pays comme le Burkina Faso ». Avant d’ajouter que « En effet le taux d’utilisation des engrais demeure faible et la disponibilité de l’engrais chimique sur les marchés agricoles reste problématique.C’est à cet effet que le ministère en charge de l’agriculture a fait appel à la FAO à travers son programme SApAA afin d’identifier des mesures pouvant améliorer la disponibilité d’engrais à prix abordable pour les producteur vivrier »a-t-il confié.

En outre l’accessibilité des producteurs aux engrais n’est pas une manière de promouvoir l’agriculture non bio au Burkina Faso de l’avis de Madi Sawadogo, mais cela doit pouvoir dit-t-il, se fonder sur l’approche de la FAO qui est un modèle qui dit, produit plus avec moins. « Cela veut dire que seulement 50kg/ ha est suffisant pour produire plus, et ceux en complément des pesticides et d’autres éléments chimiques »a-t-il indiqué.

 

Flore Kini (Stagiaire)

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