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Les pessimistes, qui avaient quelques raisons de l’être, ont donc eu tort. Le dossier marocain n’a pas été éliminé avant le vote définitif, qui attribuera la Coupe du Monde 2026 – la première à se jouer à quarante-huit équipes – soit au royaume, soit à la première candidature tripartite de l’histoire du tournoi.
La « Task Force » de la FIFA, après avoir effectué des visites d’inspection dans les pays concernés, a attribué au Maroc la note de 2,7 sur 5 et celle de 4/5 à la partie adverse. Une note inférieure à 2 aurait été synonyme d’élimination.
2026, c’est dans huit ans, et le Maroc a largement le temps de combler le retard
« Ce n’est pas étonnant que la note du Maroc soit plus basse. Au niveau des structures, et notamment des stades, les États-Unis, le Mexique et le Canada sont plus avancés. Mais 2026, c’est dans huit ans, et le Maroc, qui présente un dossier déjà solide, a largement le temps de combler le retard », assure un observateur.
À condition, bien sûr, que le verdict du 13 juin soit favorable aux Maghrébins. Les fédérations affiliées à la FIFA prendront toutes parts au vote, à l’exception des quatre concernées.
Le Maroc a également alerté l’instance sur les cas de Porto Rico, de Guam, des Îles Vierges américaines et des Samoa américaines, quatre territoires des États-Unis devant prendre part au vote. Les Nord-africains, dénonçant un conflit d’intérêt, ont demandé que les quatre fédérations concernées ne puissent pas participer au scrutin.