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C’est parti pour la session 2018 du BEPC et du CAP. Pour cette année, ce sont plus de 315 000 candidats qui prennent part aux différentes épreuves de ces examens qui ont débuté sur une grande partie du territoire. Les épreuves ont débuté respectivement dans les deux centres avec les épreuves de dictée dont le titre est « la maison des esclaves » et de technologie professionnelle. Après avoir souhaité bonne chance aux candidats, le ministre en charge de l’éducation leur a prodigué des conseils en les invitant notamment à rester concentrés sur ce qu’ils ont appris de sorte que le taux de succès puisse être amélioré par rapport à l’année passée. Tout de même, il rappelle « nous ne souhaitons pas avoir des candidats admis à des examens qu’ils ne méritent pas ». A travers ce rappel, le ministre Stanislas Ouaro a invité les candidats à éviter la tricherie. Sur ce point, il est catégorique : « Tous ceux qui seront pris dans le cadre de fraude seront sanctionnés ».
Une session spéciale pour les candidats du Sahel et du Nord du pays
L’année scolaire a été perturbée dans le Nord du pays tout comme le Sahel par les attaques terroristes.Ce qui a abouti à la fermeture des salles de classes dans ces parties du Burkina. La question que beaucoup se posent à cette fin d’année est de savoir si les élèves dans ces zones du pays, pourront prendre part aux examens de fin d’année. Ils peuvent être rassurés au regard des propos tenus par le patron de l’éducation nationale. « Il y a deux situations dans le Sahel comme dans le Nord. Il y a des élèves qui ne composent pas pour ce qui est de cette session, mais qui vont composer lors de la session spéciale qui sera organisée après celle-ci. Ils suivront des cours de rattrapage avant de prendre part à ladite session ». A l’en croire, si le gouvernement a décidé de procéder de cette façon, c’est pour permettre aux élèves de ces zones de ne pas perdre leur année scolaire.
Quand bien même, cette organisation a été décidée, certains candidats ont souhaité prendre part aux épreuves de la présente session a-t-il indiqué. Tout en respectant leur volonté, le gouvernement leur a demandé de s’engager par écrit avant de prendre part aux épreuves et le ministre d’insister sur le fait que ceux qui vont composer lors de la présente session, ne pourront plus prendre part à la session spéciale.
Il faut rappeler que ce sont plus de 3000 candidats qui sont concernés par cette session spéciale qui va prendre en compte, mis à part le BEPC, le Certificat d’Etudes Primaires(CEP) et le baccalauréat. L’information a été partagée par le premier responsable du MENA.
Il rappelle que pour la session du BEPC de cette année, sur les 315 000 candidats qui prennent part aux épreuves ce sont 41000 candidats supplémentaires qui se sont ajoutés comparativement à l’année dernière. Il explique que cela est lié à la mise en œuvre du continuum éducatif qui consacre l’école obligatoire pour les enfants dont l’âge est compris entre 6 et16 ans. « Les premiers élèves de ce dispositif composent cette année, ce qui fait qu’on a un nombre très élevé » a-t-il souligné. Pour ce qui est de l’examen technique, il a déclaré ne pas connaitre les chiffres exacts, mais pense que c’est un peu moins par rapport à l’année passée.
Il faut rappeler que pour le début, de difficultés il n’en manquent pas, comme le confirme, le chef de centre au lycée Wend Puiré de Saaba, Lazard D. Zoungrana. « Certains candidats se sont présentés lors de l’appel, sans leurs pièces d’identité qu’ils ont oubliées à la maison, ou des fiches de table qui n’ont pas de photos. » révèle –t-il. Dans tous les cas, il confirme que des solutions sont trouvées pour ces derniers afin de leur permettre de composer les épreuves de la journée le temps qu’ils régularisent leur situation pour les épreuves de l’après-midi. Chef de jury 3, le chef de centre indique que ce sont 1289 candidats repartis en trois jurys qui prennent part aux examens dans son centre.
Thierry KABORE(collaborateur)