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Le Secrétaire Général a insisté pour que la priorité soit accordée à la prévention et à l’attention aux victimes. Elles ont besoin d’une aide globale et de se débarrasser de leur honte qui doit rejaillir sur des criminels. La violence sexuelle en temps de conflit n’est pas un phénomène nouveau et nous pouvons notamment nous souvenir que les atrocités commises en Ouganda ont fini par la révolte du peuple qui s’est finalement levé contre le gouvernement qui lui perpétuait ces atrocités. L’utilisation du viol comme arme de guerre doit être combattue par tous les moyens et les violeurs et leurs supérieurs traduits en justice.
Selon le représentant de l’ONU, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ne peut être considérée comme une journée qui s’ajoute simplement a 120 autres, elle doit être une source d’inspiration pour des normes internationales de reddition de comptes. L’assemblée a par ailleurs souligné le rôle que pourrait jouer la Cour Pénale Internationale (CPI) dans la lutte contre la violence sexuelle et a appelé à la sensibilisation des dirigeants politiques, casques bleus et des policiers en services dans les missions de maintien de paix de l’ONU.
Christ-vi Esther Ouedraogo(stagiaire)