[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Il s’agira de façon concrète pour le comité, au cours de cette session d’adopter éventuellement le projet de PTA 2018 du secrétariat permanent du CIMDH. Également cette session sera une occasion pour ce comité de statuer sur le projet de plan d’action national (2018-2022) de mise en œuvre du Droit International Humanitaire(DIH) conformément à la stratégie d’élaboration dudit projet avant son acheminement en conseil des ministres.
La protection des droits humains est plus qu’une nécessité pour le Burkina Faso, d’où l’abolition de la peine de mort tout récemment. A cet effet, le gouvernement a mis en place un comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaires(CIMDH), dans l’optique de mieux jouer son rôle. Et au président du CIMDH Adana Nana, représentant le ministre de la justice, garde des sceaux de relever que «ce comité est une structure consultative que le gouvernement a mise en place depuis 2005 en termes de mise en œuvre des recommandations du comité internationale de la Croix rouge, pour lui apporter un éclairage en matière de droit international humanitaire »
En effet, ce comité est une structure technique d’appui en matière de droit humains. « Ce comité a pour mission de coordonner les actions entreprises par les différents départements ministériels en matière de droit humains et d’examiner les projets de rapport du Burkina Faso dus aux instances internationales », a laissé entendre Adama Nana, Président du comité. De même, elle a pour rôle de diffuser et de suivre la mise en œuvre du droit international humanitaire.
En outre le projet de plan d’action 2018-2022 de mise en œuvre du droit international humanitaire a été élaboré dans le but d’assurer un meilleur suivi de la mise en œuvre nationale des conventions internationales. Elles ont été ratifiées par le Burkina Faso en matière de droit international humanitaire et vont permettre au pays de se conformer à la vision du comité international de la Croix Rouge(CICR) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la mise en œuvre du DIH.
Flore Kini (Stagiaire)