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Le parquet général de la République ne le loupe pas. De l’affaire du recrutement de mercenaires présumés à l’ouverture d’une information judiciaire en RDC après sa brève interpellation, le 14 juin, à l’aéroport de Zaventem en possession d’un passeport invalide, Moïse Katumbi accumule ces trois dernières années les ennuis politico-judiciaires. Dans le camp de l’opposant, l’on dénonce une « instrumentalisation de la justice ».
Quarante-huit heures avant l’ouverture du procès dans la première affaire, celles dite des mercenaires, fixée ce mercredi 27 juin devant la Cour suprême de justice, 50 parlementaires congolais (députés et sénateurs), proches de Moïse Katumbi, ont ainsi adressé lundi soir une lettre ouverte au président Joseph Kabila lui demandant, « en tant que garant de la Constitution », de « mettre fin » à « l’acharnement judiciaire des gouvernants contre un citoyen ».
Moïse Katumbi est aujourd’hui cité, directement ou indirectement, dans huit affaires. Lesquelles ? Où en sont-elles ? Remontons le temps.