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KKD : je me nomme Kaboré Koudpiga Dramane, je suis un operateur économique, né en Côte d’Ivoire précisément à Marcory (Abidjan) le 02 Avril 1977. J’habite la commune de Koumassi.
FP : Quelles sont les raisons qui motivent votre candidature aux élections du Conseil Supérieur des burkinabè de l’étranger pour le compte de la Côte d’Ivoire ?
KKD : Je tiens d’abord à souligner que notre communauté vivant en cote d’ivoire est la plus importante en nombre que toutes autres, mais malheureusement cette communauté garde en elle jalousement des incompréhensions entre elle et aussi avec nos tuteurs.
FP : A quand les élections ? A ce jour, vous êtes confiant ?
KKD : Les élections auront lieu le dimanche 1er juillet 2018 au consulat général d’Abidjan. En briguant ce poste de délégué CSBE, j’ai confiance en ma personne car, mes atouts sont énormes et me permettront d’être élu. J’ai occupé d’important postes dans la vie associative au sein de cette communauté. J’ai été le président de la jeunesse CEDEAO de 2013-2014. J’ai été aussi le président des jeunes Burkinabé de Treichville, et j’ai été le coordonnateur du mouvement N23 dont je suis l’un des membres fondateurs.
J’ai cet esprit du social en moi, et je pense que ce poste de délégué CSBE me permettra d’unir davantage cette communauté.
FP : Pour réussir une élection, il faut convaincre les électeurs. Quel est votre message de campagne ?
KKD : Dans un premier temps, c’est de réconcilier les membres de notre communauté, ensuite réconcilier les burkinabè avec les ivoiriens, parce que vous n’ignorez pas qu’il y a eu beaucoup d’inimitiés entre nos tuteurs et nous. Des Burkinabé ont été pris à partie à chaque crise que ce pays a connue depuis 1999.
Il faut miser beaucoup dans ce sens pour raffermir nos liens avec nos frères ivoiriens, on a tellement de choses en commun.
L’autre chantier auquel je vais me consacrer si je suis porté à la tête de la délégation CSBE, c’est la cause des femmes Burkinabés qui ne sont pas assez défendues de mon point de vue. Je compte me battre pour la promotion de leur droits et leur autonomisation parce qu’elles occupent une centrale dans notre communauté.
FP : Le vote des burkinabè de l’étranger en 2020 préoccupe beaucoup la diaspora. Pensez-vous apporter votre touche pour que celui-ci soit une réalité en 2020 ?
KKD : Tout réussi si nous sommes unis, le vote des Burkinabé de l’étranger en 2020 est une question de volonté politique, je remuerai ciel et terre pour que ce vote soit une réalité dans la transparence. Pour ce fait les Burkinabé de l’étranger seront fiers d’accomplir leur devoir citoyen.
FP : Quel message avez-vous l’endroit des burkinabè vivant en Côte d’Ivoire ?
KKD : Mon message à l’endroit des burkinabè vivant en côte d’ivoire, c’est de sortir massivement le dimanche 1er juillet 2018 pour aller faire leur choix au consulat général au plateau,
Bonne chance à tous les candidats.
Propos recueillis par Bernard Mpempé HIEN