Election présidentielle de 2020 : l’UE s’implique

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L’union Européenne (UE) a organisé une conférence de presse, le 29 juin à Ouagadougou. L’objectif était de faire le point de sa mission de suivi électoral au Burkina Faso, qui s’étend du 14 au 9 juillet 2018.

 

C’est en raison de l’élection présidentielles qui s’annoncent très prochainement c’est-à-dire en 2020 que l’Union Européenne (UE) a déployé une mission de suivi électorale, s’étendant sur 25 jours au Burkina Faso. En effet ce suivi a pour but d’évaluer la prise en compte des recommandations de la mission d’observation électorale de 2015 dans le nouveau dispositif législatif national en cours d’élaboration.

Cécile Kashetu membre du parlement de l’UE

Cette mission a permis à la délégation de rencontrer tous les acteurs du Burkina Faso, notamment, le ministère de l’administration territoriale, la Commission Electorale Nationale indépendante(CENI), le Conseil constitutionnel, la Cour des comptes, les partis politiques et les organisations de la société civile en vue d’avoir leur opinion quant à la révision du code électorale. Entre autres recommandations, les acteurs ont demandé de procéder à la mise à niveau et à une harmonisation du cadre juridique régissant les élections. De même qu’assurer la publication rapide et systématique des textes juridiques et règlementaires au Journal officiel

Par ailleurs, la révision du Code électoral selon Cécile Kashetu Kyenge, membre du parlement de l’UE, tient du fait que certaines dispositions du code électoral contiennent des ambiguïtés, des imprécisions et se supposent avec des dispositions d’autres textes législatifs. Egalement les candidatures à l’élection présidentielle sont déposées au conseil constitutionnel qui arrête et valide la liste provisoire et juge aussi le contentieux y afférant. Cette concentration aboutit à une privation du droit à un recours effectif.

« C’est en quelque sorte ces différents maux qui ont encouragé la mission de suivi électoral de l’UE en vue d’éliminer les ambigüités, les vides juridiques, les chevauchements et de garantir le droit à un recours effectif » a laissé entendre Cécile Kashetu.

A en croire Cecile Kashetu, le Burkina Faso est dans l’attente d’une réforme constitutionnelle majeur car dit-t -elle « La constitution de la 5e République ouvrira la voie à l’adoption d’un nouveau cadre légal qui viendra règlementer le fonctionnement du pays et ses institutions, et régir l’organisation des prochaines échéances électorales ».

 

En outre, elle a signifié que le déploiement d’une mission de suivi électoral à mi-parcours, entre deux rendez-vous électoraux importants, est une volonté de l’UE, d’accompagner le Burkina Faso dans sa consolidation démocratique de manière continue. Elle encourage aussi les autorités à poursuivre la mise en œuvre des recommandations de la MOE de l’UE pour une amélioration effective des prochains processus électoraux

 

Flore Kini ( Stagiaire)

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