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L’une des décisions de la conférence nationale sur la rationalisation du système de rémunération est la suppression de l’institution Médiateur du Faso. L’envoyé spécial du président de l’Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie, Levien De La Marche, par ailleurs ambassadeur du Royaume de Belgique résident au Burkina Faso dit être venu à cette occasion rencontrer le Médiateur du Faso afin d’avoir de plus amples explications sur la suppression de cette institution. Au cours de l’audience, l’ambassadeur Levien De La Marche et son hôte ont tenu un entretien général relatif à l’actualité nationale.
Selon le représentant de l’AOMF, c’est aussi une occasion pour lui, de connaitre davantage la structure médiateur du Faso. Il s’agit, de connaitre le rôle et les missions du Médiateur du Faso. L’institution du Médiateur de la République contribue certainement à renforcer l’état de droit. Le recours au Médiateur donne aux citoyens une voie plus souple pour trouver une solution aux litiges qu’ils connaissent avec l’administration. Il permet ainsi de diminuer le nombre de recours aux tribunaux.
Enfin, par les solutions trouvées et les recommandations formulées, le Médiateur contribue réellement à renforcer la confiance des citoyens dans l’appareil administratif. C’est la raison pour laquelle, l’AOMF soutient et appuie son homologue du Burkina Faso et en appelle au discernement de la population Burkinabè quant à l’importance des structures étatiques du Burkina Faso, notamment par le maintien de l’institution du Médiateur du Faso. Selon le représentant du président de l’AOMF, le médiateur du Faso est une institution qui est prévue par la constitution. Pour ce faire, cette institution doit demeurer pour toujours, a-t-il suggéré.
Saaniayouor Levis KPODA (Stagiaire)