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Suite aux deux grandes campagnes d’alphabétisation réussies au Burkina Faso (alpha commando en 1985 et alpha bantare en 1986) les autorités en charge du système éducatif national ont décidé de remettre l’alphabétisation et l’éducation non formelle qui était sous la tutelle du ministère de l’action coopérative paysanne au MEBAM, actuel MENA pour plus d’efficacité. Mais Les membres du CIRES/ NF déplorent l’état actuel du système de l’alphabétisation et l’éducation non formelle.
Selon les membres du comité, le personnel travaillant dans l’alphabétisation et l’éducation non formelle (AENF) rencontre quelques difficultés à savoir : la non prise en compte de leurs souhaits devant les permettre d’évoluer, le non paiement des salaires après l’exécution de certaines tâches.
Face à ces difficultés auxquelles font face les acteurs du domaine de l’alphabétisation et de l’éducation, le comité a fait des propositions. Il s’agit notament « de la création d’emplois du non formel; de la mise en œuvre de la politique de linguistique et d’alphabétisation cohérentes au Burkina Faso; de la séparation du non formel et du formel; de la réhabilitation de la formation des jeunes agriculteurs (FJA); la formation des cadres de l’alphabétisation et l’éducation non formelle ; de la planification de la description de toutes les langues nationale du Burkina non encore décrites dans un plan décenna »l.
Anaïs KERE (Stagiaire)