Le président Paul Biya a signé le décret sur l’élection présidentielle. Celle-ci a été fixée pour le 7 octobre 2018. Le corps électoral ainsi convoqué, l’heure est à présent à l’officialisation des candidatures.
Si le président sortant au pouvoir depuis près de 36 ans n’a toujours pas clarifié ses intentions quant à la prochaine élection présidentielle, plusieurs autres figures de l’opposition ont déjà déclaré leur candidature. Au total, une dizaine ont déjà été déclarées pour cette élection présidentielle, dont celle de Joshua Osih du SDF (Social Democratic Front), jusqu’ici principal parti de l’opposition.Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est aussi en course, ainsi que l’avocat Akéré Muna pour le compte du Front populaire pour le développement (FPD). A ce trio, le plus en vue des candidats de l’opposition, on pourrait ajouter Cabral Libii, investi par le parti Univers.
Quid du président sortant ?
Ces derniers jours, des tractations ont été multipliées en vue de dégager une candidature consensuelle parmi ces aspirants à la magistrature suprême. Même si l’idée d’une primaire d’opposition a dernièrement été évoquée, elle a finalement été abandonnée. Pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir, l’équation a consisté depuis des mois en des appels à l’endroit de Paul Biya à se représenter à sa propre succession. Ces appels incessants n’ont pas fait cillé le principal intéressé jusqu’ici. Un silence que le président sortant sera bien obligé de rompre dans moins de dix jours, selon les dispositions de la loi. La date limite des dépots des dossiers de candidature est fixée au 19 juillet.
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