Journée mondiale de la population : « notre population doit être notre force, un atout majeur pour le développement » Pauline Zouré

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Le Burkina Faso à l’instar des pays africains commémore pour la deuxième année consécutive la journée mondiale de la population. « Dividende démographique au Burkina Faso : faire de la planification familiale une réalité pour accélérer la transition démographique », c’est le thème retenu pour l’occasion. Objectif : attirer l’attention sur l’urgence et l’importance des questions de population.  La cérémonie a lieu ce mercredi 11 juillet 2018 avec le lancement de la feuille de route de l’Union Africaine.

 

L’évolution démographique du Burkina Faso est marquée par un rythme de croissance rapide. Ainsi sa population doublera chaque 23ans. De 19 millions d’habitants estimés en 2016, elle atteindra 28 millions d’habitants en 2030 et plus de 45 millions d’habitants d’ici à 2050 a expliqué Pauline Zouré représentant Rosine Coulibaly, ministre de l’économie, des finances et du développement.

Face à ce constat, le Burkina Faso tout comme les pays de l’Union Africaine ont pris l’engagement d’investir dans la jeunesse afin de tirer profit du dividende démographique. Selon les décideurs, le dividende démographique est la croissance économique accéléré résultant du changement de la structure par âge d’une population suite à la baisse de la mortalité et de la fécondité. La secrétaire d’Etat, Pauline Zouré affirme que chaque famille a intérêt à capturer le dividende démographique pour un véritable développement économique et de bien-être. Il faut noter que la planification familiale est un atout pour réduire la croissance démographique. L’UNFPA présent à la cérémonie a insisté à ce que le gouvernement burkinabè s’acquitte de son engagement en ce qui concerne l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive ; aux droits en matière de la reproduction. Elle renchérit en déclarant : « En investissant aujourd’hui dans la planification familiale, nous investissons dans la santé et le bien être  de millions de femmes pour les générations future ».

Nul cet engagement des décideurs, la rapide augmentation de la population jeune fait que d’importante ressources doivent être  investies chaque année pour maintenir les acquis antérieurs. A titre illustratif, le nombre de classe au primaire est passé de 31 809  en 2007 à 64 218 en 2016 soit plus du double du nombre des classes en une décennie. Aussi, la ligne budgétaire de l’Etat allouée à l’achat des produits contraceptifs est passée de 375 millions en 2015 à 500 millions en 2017 et un milliard en 2018.

 

Des défis restent à relever. Entre autre le repositionnement de la planification familiale, sur l’agenda politique national comme vecteur de réduction de la mortalité maternelle et infantile en vue de maitriser le rythme de la croissance de la population mais aussi de la réduction du nombre de personnes à la charge de chaque actif.

 

Un hommage a été rendu au président du Faso, pour son leadership sur le dividende démographique en Afrique. Il a été élevé au rang d’ambassadeur du dividende démographique au Burkina Faso.

 

Mireille Bailly

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