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« L’actuel Directeur des ressources humaines a érigé le népotisme en mode de gouvernance depuis qu’il est arrivé en 2014 » s’exclame Seydou Koné, le SG du comité CGTB de la Caisse nationale de sécurité sociale. Un népotisme qui est illustré par l’admission de quatre (04) épouses d’agents de l’institution publique. Au nombre de celles-ci, deux se sont inscrites avec leurs noms de jeune fille. « Il s’en est trouvé une candidate qui bien que s’étant inscrite avec son nom de jeune fille s’est vu proclamer admise sous le patronyme de son mari » expliquent les membres du comité pour répondre aux accusations selon lesquelles, leurs dénonciations ne sont basées que sur les patronymes des admis. Le procédé est tout autre pour l’épouse du DRH qui a postulé et déclarée admise en omettant le patronyme de son conjoint. Pour les conférenciers, il y avait donc une volonté délibérée du Directeur des ressources humaines dès le départ.
Les membres du comité qui déclarent n’avoir participé ni au choix des sujets ni aux entretiens comptent donc aller plus loin pour rétablir la vérité. En attendant d’envisager d’autres actions, le comité révèle avoir déjà saisi le Réseau national de lutte anti-corruption, le président de président du conseil d’administration de la CNSS, le Contrôleur général de l’Etat et même le Procureur du Faso. Le comité dit espérer qu’une enquête sera diligentée en vue de « rétablir l’équité » en matière d’accès à l’emploi. Même si les candidats retenus eux ont déjà entamé leur formation.
Soumana LOURA
