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Au moins 17 personnes ont été tuées lors de violences qui ont opposé pendant quatre jours des éleveurs peuls et des agriculteurs yandang dans le nord-est du Nigeria, indiquent des sources concordantes.
Les affrontements, qui ont éclaté le 5 juillet dans le district de Lau, dans l’Etat de Taraba, et ont duré quatre jours, ont fait 17 morts, selon la police.
« Un total de 17 personnes ont été tuées pendant les quatre jours de violences et plusieurs villages ont été brûlés », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police de l’Etat de Taraba, David Misal.
« Des détachements de policiers ont été dépêchés sur place et le 8 juillet, la situation était entièrement sous contrôle », a-t-il affirmé.
Mais selon des responsables de communautés peul et yandang, plus de 70 personnes ont été tuées et des milliers ont fui leur domicile.
« Nous avons perdu 23 personnes dans les attaques et plus de 3.000 d’entre nous ont été déplacés », a déclaré Sahabi Mahmoud, qui dirige le groupement des éleveurs, à la presse dans la capitale de l’Etat, Jalingo.
Le bilan des attaques dans le Nord grimpe à 32 morts au Nigeria
Selon Aaron Artimas, un responsable de la communauté yandang, « plus de 50 agriculteurs ont été tués et 50 villages ont été brûlés ».
« Plus de 2.000 personnes des villages touchés se sont réfugiés à l’école primaire centrale de Jalingo, tandis que quelques-unes sont dans d’autres villages », a indiqué M. Artimas. Il a accusé des milices de l’Etat voisin d’Adamawa d’être à l’origine des violences.
L’Adamawa a été le théâtre d’une série d’affrontements meurtriers entre éleveurs et agriculteurs dans un cycle de violences qui s’est intensifié ces derniers mois.
Six personnes ont été tuées lundi dans des affrontements entre éleveurs peuls et agriculteurs bachama dans les districts de Demsa et de Numan, dans l’Etat d’Adamawa.
Ces deux districts sont proches de celui de Lau.
La recrudescence de la violence dans l’ensemble du Nigeria a mis la pression sur le président Muhammadu Buhari, qui avait promis d’améliorer la sécurité dans le pays le plus peuplé d’Afrique.
Les affrontements, qui ont éclaté le 5 juillet dans le district de Lau, dans l’Etat de Taraba, et ont duré quatre jours, ont fait 17 morts, selon la police.
« Un total de 17 personnes ont été tuées pendant les quatre jours de violences et plusieurs villages ont été brûlés », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police de l’Etat de Taraba, David Misal.
« Des détachements de policiers ont été dépêchés sur place et le 8 juillet, la situation était entièrement sous contrôle », a-t-il affirmé.
Mais selon des responsables de communautés peul et yandang, plus de 70 personnes ont été tuées et des milliers ont fui leur domicile.
« Nous avons perdu 23 personnes dans les attaques et plus de 3.000 d’entre nous ont été déplacés », a déclaré Sahabi Mahmoud, qui dirige le groupement des éleveurs, à la presse dans la capitale de l’Etat, Jalingo.
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Selon Aaron Artimas, un responsable de la communauté yandang, « plus de 50 agriculteurs ont été tués et 50 villages ont été brûlés ».
« Plus de 2.000 personnes des villages touchés se sont réfugiés à l’école primaire centrale de Jalingo, tandis que quelques-unes sont dans d’autres villages », a indiqué M. Artimas. Il a accusé des milices de l’Etat voisin d’Adamawa d’être à l’origine des violences.
L’Adamawa a été le théâtre d’une série d’affrontements meurtriers entre éleveurs et agriculteurs dans un cycle de violences qui s’est intensifié ces derniers mois.
Six personnes ont été tuées lundi dans des affrontements entre éleveurs peuls et agriculteurs bachama dans les districts de Demsa et de Numan, dans l’Etat d’Adamawa.
Ces deux districts sont proches de celui de Lau.
La recrudescence de la violence dans l’ensemble du Nigeria a mis la pression sur le président Muhammadu Buhari, qui avait promis d’améliorer la sécurité dans le pays le plus peuplé d’Afrique.