En Afrique du Sud, le désarroi des familles des victimes musulmanes du coronavirus
La province du Cap-Occidental, qui inclut la deuxième ville du pays, est devenue depuis quelques semaines l’épicentre national de la pandémie de Covid-19.
« On a pu voir le corps, mais il était enveloppé dans du plastique et on n’a même pas pu le toucher ». Depuis que son beau-père est mort du Covid-19, Esa Alexander, 5 ans, ne se remet pas de n’avoir pu lui dire correctement au revoir.
Comme ce photographe du Cap (sud-ouest), de nombreuses familles musulmanes d’Afrique du Sud sont plongées dans le désarroi à cause des strictes mesures de protection qui encadrent le déroulement des inhumations des victimes du nouveau coronavirus en Afrique du Sud.
« Si tu as ton candidat, faut aller voter ! », lance Fatou Koné, une coiffeuse de 33 ans venue s’inscrire sur les listes électorales, mercredi 10 juin, au premier jour de l’opération nationale d’enrôlement des nouveaux électeurs en vue des scrutins présidentiel et législatif d’octobre en Côte d’Ivoire. Pour cette opération sensible dans ce pays qui a connu des élections émaillées de tensions et de violences depuis vingt ans, 35 000 agents de recensement seront déployés pendant deux semaines sur plus de 10 800 centres, plus une centaine à l’étranger pour la diaspora, selon la Commission électorale indépendante (CEI).
« Il ne faut pas perdre la jeunesse » : l’Elysée craint un vent de révolte après le déconfinement
Pour Emmanuel Macron, le confinement a été pénalisant avant tout pour les jeunes et pourrait, si l’on n’y prend garde, déboucher sur un « conflit de générations ».
Jusqu’ici silencieux sur le mouvement de protestation contre les violences policières et le racisme, Emmanuel Macron devrait pour la première fois s’exprimer sur le sujet dimanche 14 juin, lors de son allocution depuis l’Elysée. L’occasion pour le chef de l’Etat d’apparaître en père de la nation, alors que les manifestations se multiplient et que certains craignent des débordements lors du rassemblement qui doit se tenir samedi 13 juin, à Paris, à l’appel de la famille d’Adama Traoré. « Le président va montrer qu’il est le président de tous les Français, qu’il considère et protège tous les enfants de la République », estime un proche soutien.
Nicolas BAZIÉ