Actualité du monde en bref du 12 juin 2020

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 Covid-19 : l’Inde devient le quatrième pays le plus touché avec près de 300 000 cas

L’Inde a fait état vendredi d’un total de 297 535 cas confirmés de contamination au Covid-19, devenant le quatrième pays au monde le plus touché par la pandémie en nombre d’infections, devant le Royaume-Uni.

Alors que tous les yeux se tournent vers le continent américain, où flambe actuellement la pandémie de coronavirus, l’Inde est également inquiète. Le pays a fait état vendredi 12 juin d’un total de 297 535 cas confirmés de Covid-19 et devient ainsi le quatrième pays au monde le plus touché par la pandémie en nombre d’infections, dépassant le Royaume-Uni.

Le ministère indien de la Santé a indiqué que 10 956 cas supplémentaires ont été recensés lors des vingt-quatre dernières heures. Selon les données gouvernementales, la pandémie a causé 8 498 décès dans le pays.

Au moins huit charniers découverts dans l’ouest de la Libye

Huit charniers ont été découverts à Tarhouna, au sud-est de Tripoli, en Libye, une région tombée aux mains des forces pro-gouvernementales. La mission locale de l’ONU s’est dite horrifiée et a appelé à « des enquêtes efficaces et transparentes ».

De « l’horreur ». C’est ce que l’ONU a exprimé, jeudi 11 juin, après des informations sur la découverte de charniers à Tarhouna, à 65 kilomètres au sud-est de Tripoli, une région libyenne tombée la semaine dernière aux mains des forces pro-gouvernementales  en guerre depuis plus d’un an contre celles du maréchal Khalifa Haftar.

La Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) a dit « relever avec horreur les informations sur au moins huit charniers découverts ces derniers jours, la plupart à Tarhouna ». Elle a appelé à « des enquêtes efficaces et transparentes sur les cas présumés de décès illégaux ».

La fracture entre Donald Trump et le Pentagone s’élargit

Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, a regretté jeudi s’être montré aux côtés de Donald Trump après la dispersion de manifestations antiracistes, signe que la fracture s’élargit entre le Pentagone et le président américain.

« Je n’aurais pas dû être là », a déclaré le général Milley. Alors que les États-Unis s’embrasent depuis la mort de George Floyd, le chef de l’état-major américain a publiquement regretté de s’être montré aux côtés de Donald Trump, après une manifestation antiraciste près de la Maison Blanche, le 1er juin.

La manifestation avait été dispersée afin de permettre au président d’être photographié, Bible en main, près d’une église dégradée la veille par les manifestants. Le général Milley s’est alors affiché aux côté du président et les images le montrant en tenue de camouflage avec Donald Trump avaient immédiatement été utilisées par la Maison Blanche dans une vidéo aux accents électoraux.

« Ma présence à ce moment-là et dans ces circonstances-là a donné l’impression que les militaires intervenaient dans la politique intérieure », a ajouté le plus haut gradé américain. « C’était une erreur dont j’ai tiré les leçons et j’espère sincèrement que nous pouvons tous en tirer des leçons », a-t-il poursuivi, l’air grave. « Nous devons respecter scrupuleusement le principe d’une armée apolitique, qui est profondément enraciné dans la quintessence de notre république. »

Nicolas Bazié

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