Burkina Faso : le gouvernement dément toute négociation avec des terroristes
Selon les informations du journal d’investigation L’Évènement, c’est l’ANR, l’Agence nationale du renseignement, qui a mené les négociations ayant conduit à la libération de la vingtaine de présumés terroristes. Mais selon Ousseini Tamboura, le ministre de la Communication, le gouvernement burkinabè n’a entamé aucune négociation avec les groupes armés terroristes. « Le gouvernement du Burkina Faso n’est pas en train de négocier avec des groupes terroristes, je ne peux pas infirmer ou confirmer. Le journaliste a ses sources, il a fait son article. Mais le plus important, c’est que le gouvernement du Burkina Faso n’a pas entamé des négociations avec des groupes terroristes. » Le porte-parole du gouvernement souligne avoir constaté que certains jeunes burkinabè qui combattaient aux cotés des groupes armés avaient déposé les armes, suite à l’intervention des responsables religieux et coutumiers de certaines régions touchées par l’insécurité. « Nous avions noté les prises de conscience d’un certain nombre de leaders d’opinion, coutumiers et religieux et bien d‘autres personnes de ressources, qui avaient pris conscience qu’il fallait lancer un appel, faire une sensibilisation à l’endroit des Burkinabè qui s‘étaient enrôlés les groupes terroristes et de leur demander de les quitter. » Pour le ministre de la Communication, il s’agit également de faire en sorte que des jeunes burkinabè ne rejoignent pas les rangs terroristes pour les renforcer et continuer à endeuiller le pays.
Sénégal : l’opposant Ousmane Sonko arrêté pour « troubles à l’ordre public »
Ousmane Sonko était attendu au palais de justice de Dakar ce mercredi matin, où il était convoqué par le juge d’instruction dans une affaire de viol. Ousmane Sonko avait d’abord affirmé qu’il ne se rendrait pas à la convocation, avant de changer d’avis, sur les conseils de ses avocats, de son guide religieux et de responsables de la société civile. Mais accepter cette convocation « n’est pas une abdication », a-t-il ajouté mardi, en appelant ses partisans à rester mobilisés. Le convoi de l’opposant a quitté son domicile vers 9h, un trajet filmé en direct sur sa page Facebook, accompagné de partisans, qui s’étaient rassemblés en masse, malgré un important dispositif sécuritaire.
Bénin : l’opposante Reckya Madougou, candidate des Démocrates, arrêtée
Reckya Madougou venait d’achever une conférence publique avec d’autres candidats de l’opposition dont les dossiers ont été également rejetés, parmi lesquels Joël Aivo, qui a pu raconter la scène de son arrestation. Ils rentraient à Cotonou à bord du même véhicule quand la police les a bloqués sur le pont de Porto Novo et a débarqué de force les autres passagers sauf Madame Madougou. La police a alors pris le volant et l’a conduit à Cotonou, en exécution d’un mandat d’amener de la Criet. Une source affirme que son arrestation est « en lien avec les deux militants de son parti placé sous mandat de dépôt lundi pour association des malfaiteurs et terrorisme ». Ils sont soupçonnés de vouloir organiser, contre de l’argent, des troubles pendant l’élection présidentielle.
Cameroun : ce que Paul Biya a mis à l’ordre du jour du prochain congrès du RDPC
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais doit se réunir à la fin du premier trimestre 2021, soit dix ans après le dernier congrès. Paul Biya a demandé à ses collaborateurs de préparer le congrès du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), mais sans leur indiquer de date précise, en raison de la résurgence de l’épidémie de Covid-19. Si le chef de l’État n’a également rien laissé transparaître de ses intentions, le renouvellement de son mandat de « président national » du parti sera évoqué.
Mali : le parquet se pourvoit en cassation dans l’affaire du présumé complot contre l’Etat
Dans l’affaire dite de « complot contre l’État », il reviendra finalement à la Cour suprême de trancher à la suite du pourvoi du parquet annoncé mercredi 3 mars. L’activiste Ras Bath et quatre autres prévenus toujours en détention resteront donc en prison dans l’attente d’une décision de la plus haute juridiction du pays. L’ancien Premier ministre Boubou Cissé et Sékou Traoré un temps secrétaire général de la présidence sont eux toujours en liberté.
La rédaction
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