Après plusieurs reports, le Mali fait sa rentrée scolaire
Maintes fois repoussée du fait de grèves dans l’enseignement mais aussi et surtout de la crise sanitaire liée au coronavirus, la rentrée scolaire pour le compte de l’année 2020-2021 s’effectue ce lundi 25 janvier au Mali. Au pied de la colline où trône la faculté de Bamako, Moussa Keita bavarde avec ses amis dans les rues du quartier de Badalabougou. Étudiant en comptabilité et gestion, il n’a pas mis les pieds dans un amphithéâtre depuis des mois. Il a mis à profit ce temps pour s’auto-former, se perfectionner dans l’utilisation de logiciel. Aujourd’hui, il a hâte de reprendre les cours. « C’était une chance de se rattraper, mais au-delà de cette chance, il y avait des inquiétudes. Parce qu’il me faut quand même un diplôme, il me faut quand même un cursus universitaire aussi régulier pour avoir un diplôme à temps et pour travailler de façon officielle. »
Angola : à quand la sortie de la récession ?
Trois ans après son élection, João Lourenço, « l’homme du changement », peine à convaincre. En 2020, l’Angola a enregistré sa cinquième année consécutive de récession. La pression qui pèse sur les épaules du président angolais, João Lourenço, ne va pas en diminuant. Alors qu’il ne lui reste plus que deux ans avant les prochaines élections générales, en 2022, le successeur de José Eduardo dos Santos, élu en 2017 sur la promesse d’être l’homme du changement, peine à convaincre.
Libye : la rage d’entreprendre malgré le chaos
Explosion de rires. Dans un hôtel du bord de mer, au nord-est de Tunis, une dizaine de jeunes de toute la Libye discutent dans la bonne humeur après une journée d’échanges sur leurs projets. Ils sont comme une famille, car pendant deux ans, ils ont été soutenus ensemble par le programme « Stream » financé par le Royaume-Uni et mis en œuvre par l’agence publique Expertise France. Achevé en septembre dernier, ce programme a contribué à accompagner une cinquantaine d’entrepreneurs dans le développement commercial, technique et financier de leur projet. Celui de Salahuddin Abu Ajila est innovant dans un pays où domine l’informel. « Hanout » (mot maghrébin pour « boutique ») est un site de commerce en ligne lancé à Tripoli en avril dernier, alors que la guerre et la crise sanitaire faisaient rage. Avant cela, le Tripolitain de 42 ans vendait ses services de « travailleur indépendant » dans le domaine des nouvelles technologies. Désormais, il est patron et emploie une quinzaine de personnes. « Dieu merci notre site fonctionne bien, nous servons 3 000 clients à qui on livre chez eux et qui utilisent en grande majorité des cartes de paiement en ligne », se félicite monsieur Abu Ajila.
Président un jour, intouchable pour toujours ?
L’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz revendique une immunité absolue. Un principe fondamentalement antidémocratique car il consacre une hiérarchie entre citoyens du même pays et une inégalité devant la loi. L’affaire est passée quelque peu inaperçue dans le tourbillon des élections contestées de l’année 2020 en Afrique francophone. L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz est visé par une enquête préliminaire pour des faits supposés de corruption. Une commission d’enquête parlementaire a révélé, fin juillet 2020, de nombreuses irrégularités liées à la passation d’une série de marchés publics sous sa présidence. Le principal intéressé a été placé en garde en vue du 17 au 24 août, avant d’être auditionné à plusieurs reprises. Plusieurs médias locaux et internationaux rapportent que son passeport lui a été retiré, et ses comptes bancaires gelés.
Ouganda : les autorités menacent les internautes qui contournent le blocage des réseaux
Plus d’une semaine après l’annonce des résultats des élections générales, les réseaux sociaux sont toujours bloqués dans le pays. Les autorités avaient décidé de couper tout internet la veille du scrutin du 14 janvier. La connexion avait finalement été rétablie partiellement lundi. WhatsApp, Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux restent en revanche inaccessibles. Un blocage largement contourné par la population. Malgré le blocage des réseaux sociaux depuis presque deux semaines, de très nombreux internautes ougandais continuent de poster des publications sur Facebook et Twitter grâce à des VPN.Le ministre des Technologies de l’information et des communications, Peter Ogwang, s’est exprimé dans les médias locaux pour dénoncer l’usage de ces réseaux privés virtuels. Selon lui, les autorités ont les moyens de couper les sites proposant leur téléchargement, et dans un deuxième temps, de bloquer la connexion des personnes qui les utilisent déjà.
La rédaction
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