Burkina Faso : électeurs ou non, les déplacés de Kaya placent leurs espoirs dans le scrutin
La campagne se poursuit au Burkina Faso en vue de la présidentielle et de législatives du dimanche 22 novembre. Selon l’ONU, le pays compte environ un million de déplacés dont près de la moitié (plus de 400 000) vivent actuellement dans la région du centre-nord, la région de Kaya, à une centaine de kilomètres de la capitale. Ils pourront voter là où ils se trouvent… mais pas tous.
Côte d’Ivoire : le récit de la traque de Pascal Affi N’Guessan
Le président du Front populaire ivoirien (FPI) a été interpellé le 6 novembre. Le gouvernement ivoirien, qui l’accusait de « sédition », a tout mis en œuvre pour le localiser, utilisant parfois les moyens destinés à la lutte contre le terrorisme. Une opération a été pilotée par le bureau enquête du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), dont le commandant est le colonel Inza Fofana, alias « Gruman ». Cette structure, créée en 2013 sur recommandation du cabinet américain Jefferson Waterman International (JWI), est placée sous la tutelle de la présidence, mais son centre opérationnel se trouve au sein du cabinet du ministre de la Sécurité, Diomandé Vagondo. La cavale de Pascal Affi N’Guessan, qui restait constamment en mouvement et changeait régulièrement d’abri, a été suivie en direct par la présidence.
Bolloré et Maersk remportent le premier round face au Port autonome de Douala
Douala International Terminal (DIT), la filiale des deux logisticiens qui gérait le terminal à conteneurs de Douala, vient d’obtenir gain de cause auprès du tribunal arbitral de Paris. « DIT se félicite de ces décisions conformes à l’état de droit », souligne le communiqué triomphant de la filiale du groupement Bolloré et Maersk ayant géré le terminal à conteneurs de Douala au cours des quinze dernières années. La Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris lui a donné gain de cause, le 10 novembre, dans le litige l’opposant au Port autonome de Douala (PAD).
Éthiopie : le gouvernement annonce la prise d’Alamata sur la route de Mekele
Il est toujours difficile d’y voir clair réellement sur la situation au Tigré où les communications sont toujours coupées. Néanmoins, depuis qu’il a lancé son offensive contre le Front de libération du peuple du Tigré, il y a treize jours, le gouvernement éthiopien continue de communiquer ses succès sur le terrain. Cette localité, au cœur d’une zone de production de coton, n’est qu’à 120 km de Mekele, la capitale du Tigré. Jusqu’à présent, les villes conquises par les forces d’Addis-Abeba, comme Humera ou Dansha, étaient concentrées dans l’Ouest. La prise d’Alamata pourrait signifier l’ouverture d’un nouveau front par le Sud. Preuve de la violence des affrontements, la ville d’Addis-Abeba a annoncé l’envoi d’une cinquantaine d’agents de santé dans les postes militaires du Nord.
La rédaction