Actualité du monde en bref du mardi 22 décembre 2020

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MONDE-EN-BREF-DU -MARDI-22-DECEMBRE-2020

Lutte contre le terrorisme : Interpol saisit des dizaines de milliers d’explosifs au Sahel

Une opération de lutte contre les réseaux de trafiquants d’armes qui a eu lieu au Mali, au Niger, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire a permis de mettre la main sur des dizaines de milliers d’explosifs, mais aussi une grande quantité de carburant de contrebande, ont annoncé lundi Interpol et les Nations unies. Les 260 hommes et femmes de l’opération nommée KAFO se sont déployés du 30 novembre au 6 décembre dans les aéroports, les ports et les frontières terrestres de quatre pays d’Afrique de l’Ouest, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Le bilan de la saisie fait état de plus de 40 000 bâtons de dynamite et détonateurs destinés aux activités minières clandestines, nouvelle filière de financement pour les organisations terroristes, selon Interpol.

 Au Cameroun, le MRC à la croisée des chemins

Placé, de fait, en résidence surveillée pendant presque trois mois, Maurice Kamto doit maintenant reprendre la main et décider quelle doit être la stratégie de son parti. Sans que ses choix ne jouent en défaveur des militants toujours emprisonnés. Ce mardi 15 décembre à Odza, dans la périphérie de Yaoundé, le siège du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) connaît une animation que les riverains n’avaient plus observée depuis près de trois mois. Et pour cause : pour la première fois depuis la levée du dispositif sécuritaire qui a retenu Maurice Kamto à son domicile du 21 septembre au 11 décembre dernier, les membres de la direction du parti se sont réunis en conclave.

Mali : les avocats de Boubacar Keita, fils d’IBK, dénoncent «sa séquestration »

Dans une missive adressée à la Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH), les avocats de Boubacar Keita affirment que depuis quatre mois, ile fils de l’ancien président est totalement isolé dans la maison familiale. Les conseils demandent que cette situation cesse. Le courrier est signé de Me Djeneba Diop et de Bakary Semega. Ils demandent à la Commission nationale des droits de l’homme d’intervenir pour que leur client Boubacar Keita soit libre de ses mouvements. Il n’a pas été revu en public depuis le coup d’État qui a renversé son père Ibrahim Boubacar Keita le 18 août 2020.

La rédaction

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