Mali : le président Keïta démissionne, les soldats mutins promettent des élections
Contesté dans la rue depuis plusieurs mois, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a été renversé par un coup d’État militaire dans la nuit de mardi 18 à mercredi 19 août. IBK a annoncé sa démission et la dissolution du gouvernement et du Parlement après son arrestation plus tôt dans la journée par des soldats mutins.
« Je voudrais à ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment », a déclaré le président Keïta dans une allocution diffusée par la télévision nationale ORTM. « Et avec toutes les conséquences de droit : la dissolution de l’Assemblée nationale et celle du gouvernement », a-t-il ajouté.
Les pays d’Afrique de l’Ouest ferment leurs frontières avec le Mali
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annoncé, dans la nuit de mardi 18 à mercredi 19 août, avoir décidé de fermer les frontières régionales avec le Mali et de « suspendre » ce pays de tous ses organes de décision « avec effet immédiat ».
Cette décision fait suite à l’arrestation, mardi, du président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et de son Premier ministre Boubou Cissé par des soldats au cours d’une mutinerie. IBK a annoncé un peu plus tard, lors d’un bref discours à la télévision nationale, sa démission et la dissolution de son gouvernement et de l’Assemblée nationale.
Présidentielle en Côte d’Ivoire : un scrutin sous très haute tension
L’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre promet une campagne tendue. Les opposants jugent cette candidature illégale et exigent le retour de Laurent Gbagbo dans la bataille électorale.
Alassane Ouattara a mis fin au suspense sur ses ambitions présidentielles. « Je suis candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020 », a annoncé, jeudi 6 août, l’actuel chef de l’État ivoirien, choisissant le soixantième anniversaire de l’indépendance de son pays pour se déclarer.
Nicolas Bazié