Au Mali, les jihadistes se font parrains de la paix
A peine les cendres envolées, ils ont reconstruit. Le camp de déplacés de Faladié, à la sortie sud de Bamako, a été englouti par les flammes le 28 avril. Les enfants jouent aux archéologues en déterrant les bases des poteaux en bois carbonisés qui indiquent l’emplacement passé des abris de fortune. Mais le bidonville a vite repris ses droits : les huttes de plastique, d’herbe et de carton se serrent à nouveau dans les petites allées encombrées de chèvres et de vieillards somnolents.
Contre l’Iran, Trump plonge les Etats-Unis dans «un univers juridique parallèle»
«Deux univers juridiques parallèles.» Une source diplomatique française résume ainsi la situation rocambolesque dans laquelle l’administration Trump plongera son pays et le monde à partir de dimanche 20 septembre. A compter de ce jour, les États-Unis considéreront que les sanctions adoptées par les Nations unies contre l’Iran, avant la conclusion de l’accord sur le nucléaire de 2015, seront de nouveau en vigueur. Seule la République dominicaine partagera cette analyse, le reste du monde (Européens, Russes et Chinois compris) a décidé de ne pas emprunter cette bretelle vers un univers parallèle.
La Libye veut enfin faire tourner les têtes
La Libye frémit. Les optimistes y voient les signes avant-coureurs d’un nouveau cycle politique, qui se fait désespérément attendre. Cinq ans après la signature des accords onusiens de Skhirat, au Maroc, l’échec du processus de paix est patent. Le pays est toujours divisé en deux entités rivales, le Parlement (installé à l’Est) n’a jamais reconnu l’autorité du gouvernement d’union nationale (à l’Ouest) ; dans le centre, les troupes du maréchal rebelle Khalifa Haftar font face aux puissantes milices qui défendent la Tripolitaine ; les Turcs, les Russes, les Emiratis arment les deux camps ; l’exploitation du pétrole, principale ressource du pays, est bloquée depuis neuf mois. Impuissant à empêcher ce désastre, l’envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, a jeté l’éponge en février.
Arabie saoudite: le petit pèlerinage musulman va reprendre progressivement à partir du 4 octobre
L’Arabie saoudite avait suspendu « temporairement » début mars la Omra, pèlerinage qui attire chaque année des millions de pèlerins en Arabie saoudite et peut être entrepris tout au long de l’année. Il s’agissait d’une mesure inédite destinée à prévenir la propagation de la maladie Covid-19.
Dans une première étape, « 6.000 citoyens (saoudiens) et résidents (étrangers) du royaume seront autorisés chaque jour à faire la Omra, à partir du 4 octobre« , indique le ministère dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle saoudienne SPA.
Les fidèles venant de l’étranger seront, eux, autorisés à partir du 1er novembre, quand le nombre de pèlerins admis s’élèvera à 20.000 par jour, ajoute le ministère.
La Rédaction