Actualité du monde en bref du vendredi 2 octobre 2020

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Transition au Mali: la junte renonce à un avantage majeur pour son chef

Au Mali, la charte qui va organiser la transition des 18 prochains mois a été publiée ce jeudi 1er octobre au Journal officiel. Contrairement à une précédente version de la charte de transition, celle publiée au Journal officiel ce jeudi ne mentionne pas que le vice-président peut assumer les fonctions de président de la transition en cas de force majeure. La junte malienne renonce donc à une prérogative capitale de son chef, le colonel Assimi Goïta, numéro 2 de la transition. Il s’agit d’une exigence primordiale de la Cédéao pour la levée des sanctions.

Côte d’Ivoire: le FPI se retire de la Commission électorale

La crise institutionnelle s’enlise un peu plus en Côte d’Ivoire, avec la décision du deuxième vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), Alain Dogou, du FPI, de suspendre ses activités au sein de l’organe centrale de l’institution nous rapporte Rfi. Il en est de même pour Yapi Yapo Daudet (LMP, Ligue du mouvement pour le progrès), représentant de l’opposition au sein de la commission centrale de la CEI.

Guinée: Alpha Condé promet des élections pacifiques

Selon la presse internationale, des représentants de l’ONU, de l’Union africaine et des pays d’Afrique de l’Ouest sont en mission à Conakry depuis le jeudi 1er octobre. Ils ont salué les assurances du président Alpha Condé, candidat à un troisième mandat controversé, pour un scrutin pacifique. Cette visite survient en pleine campagne électorale, le scrutin présidentiel devant se tenir le 18 octobre prochain. La mission a entamé tambour battant des consultations avec les acteurs de la crise guinéenne.

Les États-Unis montrent des signes d’impatience face au Soudan

La normalisation avec Israël, souhaitée par les États-Unis avant novembre prochain, date de l’élection présidentielle, ne se concrétise pas au Soudan. Ni la visite du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, en visite à Khartoum en août dernier, ni les discussions d’Abou Dhabi la semaine dernière, avec des responsables américains ne se sont avérées fructueuses. Les autorités soudanaises se disent soumises à de fortes pressions saoudiennes et émiraties afin d’accepter la normalisation avec Israël, mais Khartoum résiste, et oppose ses raisons. Le Soudan n’a pas obtenu l’aide urgente réclamée de 2 milliards de dollars pour sauver le pays de l’effondrement économique. Les discussions ont donc subi un coup de frein.

 

La rédaction

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